Championnat vétérans à 11 2016/2017 : J11 : CIC V11 – CAPC A : 4 – 0

Résubien by Fidel
Vendredi 03 Mars 2017 : 11 éme journée de championnat : CIC V11 – CAPC A à 20H15 au stade St Tronc.
Buteurs : Igor, Jeremy Pacini, SEB et Philippe Barbieri

Chapitre 1, Où l’on apprend une super bonne nouvelle.
C’était donc vendredi soir, et comme tous les vendredis soir depuis que les vendredis soir existent, Mimet nous avait filé rencard pour nous retrouver entre potes, nous faire courir un petit peu derrière le ballon, car il se soucie beaucoup de notre bien-être physique Mimet parce que c’est un mec comme « ÇA »(pouce-en-l-air) de bienveillant. A 19h15 donc, 17 celtes se retrouvent dans la chaleur du vestiaire. Si certains racontent leurs vacances zétazuniennes, d’autres branchent et vannent leurs camarades à tout va, et moi je demande pourquoi je suis venu, vu qu’il commence à faire un poil frisquet, vu que le vent a décidé de venir faire mumuse avec nous, vu qu’il s’ennuyait et que pour vaincre l’ennui, y’a rien de tel qu’une bonne partie de foot entre amis.
Sur ce, Mimet arrive, nous remonte les bretelles comme il sait si bien le faire- c’est pour ça qu’il est coach, Mimet, nous délivre sa compo qu’il a concoctée à l’aide de ces deux bis, coachs Steph et Nabil, et là, première belle surprise, Gérald reçoit son cadeau pour ses 40 ans de bons et loyaux services rendus à l’humanité. Un magnifique maillot de l’OM floqué à son intitulé, et une très jolie serviette toute douce pour se sécher avec après la douche. Gérald là, il est tout ému, même s’il sait que par les temps qui courent, un maillot de l’OM c’est un peu la formule magique pour se taper la honte dans les réunions mondaines.
Après quelques pas de deux, étirements, jeux de passes et autres échauffements de Miguel, l’arbitre nous appelle pour le contrôle des licences, mais ce qu’il veut surtout nous dire, c’est que l’équipe adverse qui nous en avait mis 4 au match aller, ne sera pas au complet. Je remarquais alors le sourire vicelard de mes compagnons de jeux, qui se réjouissaient d’apprendre la nouvelle, et qui voyaient, avant même le début officiel de la rencontre, se profiler notre première victoire de la saison. Ça pour une bonne nouvelle c’était une bonne nouvelle. Mimet nous invite quand même à la prudence, à rester concentrés car y’a quand même un match à jouer. Le match débute donc à 11 contre 9, et en cette première mi-temps le vent est notre allié.
Chapitre 2, Où l’on découvre l’existence de l’appel arrondi (!???)
On démarre sérieux, en 4-3-3, on tient le ballon- c’est plus facile quand tu as deux joueurs de plus que l’adversaire, et c’est fort logiquement et sans surprise que Philippe ouvre le score sur un bon mouvement dont je ne me rappelle plus trop les détails car mes camarades de banc de touche et coach Mimet n’arrêtaient pas de me distraire.
La rencontre se poursuit. Domination sans partage des verts et blancs qui pour l’occasion devaient porter une chasuble d’un rose des plus douteux. Sur un corner bien tiré, Gilles voit sa tête magistrale se fracasser contre le poteau, et quelques instants plus tard c’est au tour de Philippe de voir son corner direct heurter la transversale. Éole venait de jouer son premier tour à nos avants.
Puis on commence un peu à jouer à l’envers, à se précipiter, et l’arbitre, qui a certainement un peu pitié de l’équipe en infériorité numérique, commence à siffler des hors-jeux, existants ou pas, et notre attaque se fait prendre à tour de bras. Mimet se met en rogne car nous sommes trop naïfs, et pas encore à l’abri d’un retour d’une équipe qui a du mal à passer dans notre moitié de terrain. Le coach et ainsi perplexe et se met en tête d’expliquer à son bancs que dans des cas comme ça, l’attaquant doit tromper l’adversaire en ne faisant non pas des appel direct, mais des appels arrondis.
« !!!!!??????? » S’insurgeât le banc. « La pelle arrondie? ». « Mais non, Mimet il est allé aux States. C’est l’appel à Randy. »
Que nenni. « L’appel arrondi » nous explique-t-il, « c’est quand l’avant fait croire qu’il va partir tout droit mais en fait il revient sur ces pas, passe derrière son milieu récupérateur en faisant trois tours sur lui-même pour semer son marqueur, qui complétement déboussolé et à bout de souffle lâche le marquage. Igor, si tu fais pas ça en deuxième mi-temps, je vais te gronder. »
« Je m’en fous, j’ferai pas d’appel » lâcha alors Igor, plein de bravoure une fois que le coach eu tourner le dos pour pousser une gueulante à Gérald qui c’était retrouvé hors-jeu pour la 93ème fois en quatre minutes.
Le banc de touche eu à peine le temps de se remettre de cet éclairage ô combien fumeux sur la technique idéal de l’appel, que Jerem’, bien lancé par je ne sais plus trop qui doubla la mise et soulageât ainsi tout le petit monde sur le-dit banc de touche car il venait de nous rendre la deuxième mi-temps beaucoup plus facile. La messe aurait même pu être dite quelques instants plus tard si, après une magnifique ouverture de Jérem’, cet enfoiré d’Éole n’avait pas décidé de venir jouer un sale tour à Gérald en faisant faire au ballon plus de tours, tous moins arrondis les uns que les autres. Résultat: contrôle raté, frappe instantanée avortée, donc pas de tir, pas de but. Mais le diable n’abandonne pas si facilement, il se démène pour récupérer le cuir et là, patatras, il rate sa passe en retrait sous les rires et les sourires narquois et méprisables du banc de touche.
Il ne restait plus que quelques secondes avant la fin du premier acte, lorsque coach bis Nabil décide de partir prématurément parce que soi-disant il doit être ailleurs et qu’il a vu que Philippe et Djilali pouvait se faire pleins de passes et créer du jeu sans se crier dessus. Sur ce, l’arbitre décide qu’il est l’heure de la pause, les remplaçants vont s’échauffer et leur 10ème homme arrive. On n’a pas trop peur, même si on sait que ça risque d’être plus difficile vu qu’ils vont faire rentrer du sang neuf, colmater les brèches et réduire les espaces.
Chapitre 3: Des frappes, du stress au moment du but, des passes décisives involontaires: On la tient.
Le deuxième acte reprend, Virgil, Arnaud, Seb, Igor et moi-même remplaçons Bruno, Gérald, Jérémy, Stan et Djilali. Après quelques couacs sur le côté droit où Seb, Virgil et moi-même nous marchons un peu sur les pieds, Mimet nous recadre et nous replace. Je passe dans l’axe avec Steph (Toula)Blanc et Seb et virgil se charge du côté droit. Magnifique coaching. L’équipe a plus d’équilibre et multiplie les actions dangereuses. Arnaud se démarque facilement grâce à ses appels directs bien sentis et bombarde de frappes puissantes les grillages et poteaux de corner du stade. Je m’essaye moi aussi au numéro du patator après des récupérations de ballons dans les pieds des milieux de terrain adverses. La première part fort mais n’est pas cadrée, la seconde met environ 18 minutes pour arriver dans les bras du gardien. Je sens que le banc se gousse mais je reste digne et appliqué.
La suite de la rencontre est un calque de ce qui a précédé la suite de la rencontre. Gilles touche une deuxième fois la barre après un beau mouvement avec Philippe et une frappe magnifique. Sur un nouvel appel précis d’Arnaud s’en suit un cafouillage, et sans s’en rendre compte, il délivre un caviar de passe décisive à Igor qui se retrouve seul devant le but. L’assemblée ne sait pas comment il reprend la balle. Du pied? Du tibia? De la cuisse? Mystère. Toujours est-il que le ballon se loge dans les filets. Igor vient de vivre le stress footballistique de sa vie.
Et pendant ce temps là, un Argentin se boit un petit maté en dansant un tango, une demi-douzaine de portugais est réquisitionnée pour construire le mur entre le Mexique et les Zeta Zunis et Nico se fait vraiment beaucoup chier en défense, entre le grand Alain, qui devient immense et qui prend toutes les balles qui traînent, et le vent qui ne lui permet pas de dégager des six-mètres sans l’aide de Miguel, qui s’ennuie aussi beaucoup. Il est grand temps que tout cela se termine. Seb décide de mettre un joli but du plat du pied pour clore les débats avant que l’homme en jaune ne décide de renvoyer tout le monde sous la douche, parce qu’à vrai dire, il en avait plus que marre de ce match tout pourri.
Epilogue:
Le chant (un peu faiblard, mais on a plus trop l’habitude) des celtes se fait enfin entendre dans les vestiaires. Les soiffards, dont je fais parti, se retrouvent directement au pub, d’autres s’arrêtent d’abord par la case Quick (« beurk »). En fin de soirée et après quelques pintes, on apprendra que personne, mis à part le coach, n’a jamais entendu parler de l’appel arrondi, mais surtout que les Polonaises sont beaucoup plus jolies mais beaucoup plus prudes que les Tchèques, qui ne sont pas des putes même si elles couchent pour de l’argent (???). Le foot en est sorti grandi… ou pas.
FIN
Fiche technique:
Journée:?
Stade: St Tronc Didier
Terrain: long, long, long
Pelouse: verte
Arbitre: en jaune
Compo:
Miguel, Bruno, Nico, Alain, Gilles, Steph, Stan, Philippe, Djilali, Jérémy, Gérald.
Remplaçants: Seb, Igor, Arnaud, Virgil, Moi.
Spectateurs: Le kop et Mika.

4 réflexions au sujet de « Championnat vétérans à 11 2016/2017 : J11 : CIC V11 – CAPC A : 4 – 0 »

  1. seb

    Splendide resu….euh dissertationIl ne manquait rien a part le tir de loin d alain que si il marque il fait le tour du terrain la bite au vent#lesremplacants

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  2. Bruno

    Bravo pour ce long et détaillé résumé,rempli d humour et de bons mots …
    C est vrai ,ce ne fut pas un grand match ,mais on a passé une bonne soirée
    quand meme …..avec la Victoire ..
    Hail ..!Hail ..!….

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