Samedi 1 er juin 2019 : match amical en corse 18h stade Erbalunga
Fc Brandu – Celtic Irish Club : 6 – 3
résumé hors match du dép en corse by Victor :
CIC : la virée corse
Nous voilà le 31 mai de l’an de grâce 2019, et notre joyeuse bande Celte est fin prête pour conquérir, la Corse. Toute ? non…un village nommé Brandu, peuplé d’irréductibles et composé de multiples hameaux aux doux noms de Castellu ou Erbalunga.
Enfin…ça c’est dans les livres…car dans la réalité ça s’est pas vraiment passé comme ça…
Déjà, car nous n’avons pas conquis grand-chose… force est de reconnaître que c’est plutôt ces lieux qui nous ont conquis. Et loin d’un esprit de conquête, c’est plutôt animés d’un esprit de découverte, de curiosité, de fête, de camaraderie… l’esprit Celte quoi, que nous nous sommes engagés dans cette aventure. Putain, c’est beau ce que je dis…
Mais assez de philosophie…allez hop, suivez moi, je rembobine ma mémoire et je vais essayer de vous conter ce périple, qui a vu nos Celtes débarquer sur ces terres lointaines et pour certains, encore inconnues.
Tout avait débuté par un message de Gillou nous proposant d’organiser un match et donc un séjour en Corse, dans sa région de cœur pour le we de l’ascension. Au programme, croisière en mer, visites culturelles et de loisirs, farniente et surtout un match de gala contre le FC Brandu. Plusieurs Celtes appâtés par un programme aussi alléchant se sont engagés dans l’aventure et Gillou s’est donc chargé d’organiser et de ficeler tout ça d’une main de maître.
Le jour de départ, la fine équipe s’est retrouvée au complet : Gillou (et Caro), Virgile (et Sandra), coach Mimet, Lolobispo, Steph Boucher, Mika, Maca, Tonton, Jean-Luc, Alain le grand, Nabil, Thomas et Victor.
Direction Toulon pour tout ce beau monde et la première étape de l’aventure : la traversée
1. La croisière s’amuse…
Arrivés au port de Toulon, l’entrée dans le navire se fait assez rapidement pour l’escouade celte. Une fois la répartition en cabine effectuée et y avoir déposé ses affaires, on se retrouve tous au bar panoramique pour…se rendre compte qu’on a pas été les seuls à avoir cette idée en fait ! Du monde de partout, qui profite du soleil couchant, mais aussi, de la chaleur humaine qui règne dans cet endroit surpeuplé. Le temps d’assister au psychodrame d’un sac apparemment égaré (qui fait resurgir de mauvais souvenirs à certains) mais qui en fait n’a pas quitté la cabine (tant mieux), nous voilà sur le pont supérieur arrière, guidés par quelques éclaireurs qui nous indiquent qu’il n’y a pratiquement personne au bar de plein air…enfin…jusqu’à ce que l’on débarque quoi.
Et c’est là le vrai départ de l’aventure, sur ce pont arrière d’où nous avons pu prendre l’apéro tout en profitant d’un magnifique coucher de soleil sur le bateau quittant la rade de Toulon.
Nos Celtes profitent de cet instant de convivialité pour faire quelques clichés d’art et d’essai qui resteront pour la postérité.
Et c’est là aussi que la déesse Pietra a commencé à faire son travail de sape pour tenter de diminuer nos celtes en vue du match du lendemain. Sentant peut-être cela, le coach nous regroupe pour un discours mobilisateur ponctué d’un huddle, qui a résonné jusqu’à Mayol, temple du pilou-pilou. On n’imaginait pas encore que l’un d’entre nous, certainement possédé, allait faire appel à une autre déesse, plus exotique, un peu plus tard dans la soirée.
En attendant, l’apéro c’est sympa, mais la nuit tombant, il commence à faire faim ! Toute la joyeuse bande se retrouve au resto, le temps de faire la connaissance d’un serveur souriant, honnête et attentionné envers ces clients…Quoi ? Bon, c’est vrai c’était pas tout à fait ça, mais croiser un compatriote sur la méditerranée, employé par des italiens, entre Marseille et Bastia, et sans qu’il porte une valise en carton, c’était quand même original, non ?…Bon, allez, j’avoue que s’il avait été italien, j’y serais aussi allé de ma petite insulte…
Après s’être rempli le ventre, tout le monde (sauf les filles qui vont se coucher) remonte au bar panoramique histoire de finir la soirée sur une meilleure note. La bonne surprise c’est que les gens de tout à l’heure sont allés se coucher avec le soleil et on est bien plus à l’aise. La mauvaise surprise (qui explique peut-être la bonne) c’est que le bar est censé fermer à minuit et qu’il est déjà 23h30 passées…Pas de quoi démotiver nos celtes, qui ont plus d’un tour dans leur sac. Et c’est effectivement d’un sac qu’est sortie la déesse rhumietra (nom corsisé pour l’occasion), pour laquelle de nombreux celtes ont succombé dès le premier regard.
Et il n’en fallait pas plus pour que résonnent les chants celtes dans ce lieu à l’ambiance feutrée jusqu’à notre arrivée. Cela aura le mérite de libérer un petit groupe de jeunes anarchistes qui profite de l’occasion pour enchaîner ni vu ni connu avec une chanson paillarde. Libère-toi camarade ! Je ne pense pas que le jeune vagabond russe qui s’est réveillé sur le banc d’à côté ait vraiment compris ce qu’il se passait…
Le bar fermant, une poignée de nos Celtes a ensuite rejoint sa cabine pour se plonger dans les bras de morphée, pendant que les autres ont refait le monde, réfléchi à des questions scientifiques non résolues, se sont engagés dans un projet vidéo façon blairwitch ou encore ont en-rhum-é les poissons ayant le malheur de passer le long de la coque du navire.
Tout ce beau monde a fini par se coucher et certainement faire de beaux et doux rêves corsés.
Manque de bol pour certains, c’est à Bastia que nous allions…
Et c’est là, mais je l’avais pas compris au début, que le choix des colocataires de cabine était décisif en fait…Cela allait se payer cash pour certains, qui ont passé la nuit avec un moteur d’engin de chantier ayant travaillé toute la nuit. Au point que le meilleur moment de la nuit pour eux, a peut-être été la voix de la libération, posée, douce et sensuelle inondant la cabine pour annoncer l’arrivée prochaine au port de Bastia.
Descente au parking pour tout le monde, il est pas loin de 7h.
Gilles arbore son plus beau sourire, ça trompe pas, ça y est, on est en Corse !
2. L’île enchantée…
Le temps de débarquer, et de se faire arrêter par la douane pour certains qui ont bien le profil de l’emploi, le cortège celte roule en direction de Brandu, et plus précisément d’Erbalunga. Au programme de la matinée : café et visite du petit port, avant de rejoindre Castellu de Brandu pour engager une petite ballade sur les hauteurs du village et se poser ensuite pour pique niquer.
Nous arrivons à Erbalunga et filons vers le petit port pour une visite matinale en mode excursion guidée. 8h00 : arrêt à la boulangerie. 8h05 : sortie de la boulangerie dévalisée de ses croissants et pains et chocolats. En voilà une qui a dû avoir le sourire d’avoir fait son CA du jour en viennoiseries en 5 min.
« Sourire » en tout cas n’était certainement pas le prénom du serveur du bar où nous nous sommes attablés en terrasse et donnant sur le port. Quelqu’un lui a demandé s’il était portugais ?
Peu importe, nos celtes récupèrent des forces et profitent de ce petit port paisible et calme…sous un ciel bleu et un soleil qui tape déjà fort à cette heure précoce de la journée.
C’est encore plus sympa avec les bateaux quand même, non ?
Le temps d’aller jusqu’à la tour génoise qui veille sur le port, puis nous faisons un crochet par le Vival où chacun choisit la composition de son pique-nique, qui aurait effrayé (pour certains) un nutritionniste sportif, même si dans l’ensemble, nos celtes sont raisonnables en prévision du match de l’après-midi. Nous regagnons le parking après avoir observé le ballet de plusieurs voitures de rallye qui traversent le village. Ils savent recevoir les corses, c’est sympa d’avoir prévu cette animation pour fêter notre arrivée.
Direction maintenant Castellu, il paese de Gilles, situé sur les hauteurs d’Erbalunga. On découvre un beau village accroché à flanc de colline, surplombé par les ruines d’un vieux château et parcouru par un petit cours d’eau qui serpente en fond de vallon. La maison familiale de Gilles est une belle bâtisse du 17/18e à l’entrée du village. Bien !
Le temps de découvrir les lieux pour ceux qui dorment là (les autres sont logés à Mausoleo, le village d’à côté) et tout le monde est prêt pour la balade concoctée par notre guide. Mais ce sera après un « atelier électricité » qui s’est improvisé, suite à un souci avec le tableau général de la maison des parents de Gilles.
Le groupe de randonneurs prend finalement le départ de la ballade. C’est pas de la grande randonnée mais il fait très chaud et tout le monde fait l’effort. C’est dans une ambiance de colonie de vacances que nos celtes profitent de la vue magnifique en balcon sur le village et la mer. Gilles en profite pour nous compter mille et une légendes sur ces lieux enchantés, Stéphane Bern et le gars des Racines et des Ailes n’ont qu’à aller se coucher ! Nous faisons la petite boucle et nous redescendons vers le village. Pas le temps d’arriver, que Gilles reçoit un coup de fil lui annonçant qu’un électricien l’attend déjà devant chez lui pour régler le problème. Qui a dit que les corses étaient fainéants ?
Le temps de s’hydrater pour nos celtes et tout le monde s’installe à la fontaine où est aménagé, à l’ombre, une espace de pique-nique qui n’attendait que nous. On surplombe le ruisseau
où certains se sont adonnés à la cryothérapie, mais ont aussi servi de cobaye pour test épidémiologique, vu ce qui s’y déverse en amont, mais ça on le saura plus tard…
Et on assiste à un moment de partage bien sympa quand une amie de la mère de Gilles vient jusqu’à nous pour nous porter des patés. Un vrai délice surtout celui de porc fait maison. Un grand merci Madame ! Même si on peut se demander si ce n’était pas là encore une stratégie pour affaiblir nos celtes pendant que nos adversaires profitaient certainement d’un repas bien plus équilibré pour donner leur maximum à l’heure H…Ah la théorie du complot ! Surtout qu’entre temps, on apprend que l’un de leurs meilleurs joueurs sera absent mais aussi que le match est repoussé d’une heure, sans doute pour permettre au nombreux public attendu de prendre place dans le stade, sans qu’il n’y ait de mouvement de foule…
C’est qu’au fil de la journée, tous les gens que l’on croise parlent à Gilles du match, on va donc certainement jouer à guichets fermés ce soir, on se sait attendus !
Après le pique- nique, le groupe se partage en deux : ceux qui souhaitent passer un petit moment à la plage et ceux qui resteront faire une sieste à Castellu (pour récupérer du voyage) et se mettre en conditions pour une partie de boules…enfin, pétanque quoi.
Ceux qui filent à la mer profitent d’une petite crique bien sympathique, même si l’eau est un peu fraîche. Ils ont surtout la chance d’apercevoir la dernière série spéciale du kit plongée décathlon, composé notamment d’un boxer qui va certainement contribuer à relancer une mode.
Parmi ceux qui restent à Castellu, certains ont eu la bonne idée de laisser les fenêtres ouvertes pendant la sieste, préférant se laisser bercer par le doux son du ruisseau qui coule au pied de la maison, plutôt que par le ballet d’engins de chantier, qui ont repris leur travail là où ils l’avaient laissé la nuit précédente…
Quand arrivent les plagistes, une partie de boules s’est déjà engagée sur le boulodrome international de Castellu bien ombragé et on ne va pas s’en plaindre. Et vu la chance insolente démontrée par un novice, ont se dit que cela ne peut qu’être bon signe pour ce soir…Mais l’avenir proche allait malheureusement nous démontrer le contraire…
C’est d’ailleurs l’heure de commencer à préparer nos affaires avant le transfert entre Castellu et le stade international d’Erbalunga, car l’heure du match approche.
Et c’est sans escorte policière que nous rejoignons le stade et découvrons un terrain champêtre, où la moitié du terrain est occupée par un début de maquis, une tradition locale peut-être, pour rendre mieux hommage au nom du lieu.
Pour le résumé du match (ou plutôt du non-match de nos celtes), allez jeter un œil sur le très bon résumé de Lolo.
Le coach démission ?
Après une telle prestation, nos celtes quittent le stade forcément déçus, avec le sentiment de n’avoir pas été totalement au rendez-vous.
Avec une bande un peu plus longue, j’y étais presque…
Mais la suite de la soirée allait vite redonner le sourire à nos valeureux celtes : dès qu’il y a un comptoir, on redevient champions !
Nos hôtes ont tenu à nous inviter et nous ne pouvons que les remercier pour ce qui allait être une très agréable soirée en leur compagnie. Faut dire que le lieu choisi s’y prêtait particulièrement : un resto en balcon sur la plage avec un petit extérieur cosy aménagé avec des canapés, tabourets et autres tables basses et hautes, le tout sur une belle pelouse synthétique.
Mais il n’était pas question à ce moment-là de refaire le match sur cette surface, qui nous aurait, ceci dit, peut-être mieux réussie en fin d’après-midi…Nous avons surtout profité de l’instant pour échanger autour d’un verre avec nos hôtes d’un soir. Histoire de découvrir que certains sont également passés par Carpiagne, pour un moment que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître, et que parmi nos Corses, s’est immiscé un Salonais expatrié il y a peu, à la recherche de son eldorado sur l’île. Au cours de la soirée, les petits plats (délicieux) se sont succédé, la rapidité avec laquelle ils se vidaient ne trompe pas…Le tout accompagné d’une ronde de vins ou de bière à la pression selon les goûts.
Et une soirée en Corse, avec des corses, ne pouvait être réussie qu’avec un moment de chants polyphoniques ! et avec ou sans main à l’oreille s’il vous plaît…Auquel les celtes ont répondu par un Fields of Anthry, comment dire…perfectible ! Et pour ne pas en rester là, tout le monde d’une seule voix a enchaîné avec un vibrant hommage à Michel Sardou qui a résonné jusqu’à l’ile d’Elbe…Avant que l’on vienne suggérer de baisser un peu le volume pour les voisins…à moins que cela ne fut pour éviter de massacrer à ce point la musique et ses accords ?
Le repas toucha à sa fin de manière plus paisible et Gilles proposa d’aller boire un dernier coup au petit port d’Erbalunga pour clore la soirée, l’occasion aussi d’inviter à notre tour nos hôtes du FC Brandu.
C’est le gérant du bar (pas celui au serveur sympathique et avenant du matin, mais celui d’en face), qui a dû être content en voyant débarquer un bus de croisiéristes celtes envahissant son comptoir extérieur et sa terrasse qui commençaient à sonner creux. Il a dû tripler son chiffre d’affaire de la soirée. C’était son jour de chance !
La soirée se termine agréablement là où elle avait commencé, avec le soleil du matin qui a laissé sa place à un beau ciel étoilé, qui m’a fait avoir une petite pensée pour celles et ceux qui ne sont plus là mais nous accompagnent certainement d’une manière ou d’une autre (une grosse bise pour Napo et ma pupuce)…Les Celtes rejoignent ensuite Castellu pour les uns, Mausoleo pour les autres et se donnent rendez-vous le lendemain matin pour une journée de découverte du Cap Corse.
3. On ira tous au paradis…
Après une nuit certainement plus calme pour certains que pour d’autres, les celtes se retrouvent au complet pour démarrer cette deuxième, et déjà dernière, journée sur l’île.
Le temps de faire un petit pèlerinage, pour quelques uns, jusqu’à la chapelle Notre-Dame des Neiges, passage obligé pour ceux, comme moi, dont Anna et Elsa font quasiment partie de la famille, et hop, nous voilà partis.
Nous quittons Castello et sa quiétude, direction une paillote sur la plage de Tamarone où Gilles a réservé pour le déjeuner. La route qui longe la côte laisse découvrir des petits ports bien sympas et des paysages assez préservés. Le temps de trouver un tabac pour en sauver certains du suicide, nous empruntons après Macinaggio un petit chemin en terre qui serpente et en jette pas de mine…bon, Gilles semble savoir où il va…et c’est là que nous arrivons sur une plage magnifique, un de ces lieux (presque) du bout du monde où l’on a parfois envie que le temps s’arrête pour en profiter pleinement : la plage de Tamarone avec sa paillote « U Paradisu », la bien nommée.
La minute Ushuaia : l’occasion de découvrir pour quelques celtes ce que sont les posidonies et leur rôle. Vous savez, ces « algues » que l’on retrouve sur les plages au printemps…ben en fait c’est pas des algues…mais les feuilles de ces plantes marines, que l’on retrouve généralement dans les eaux de bonne qualité et qui permettent d’oxygéner l’eau et servent d’abris à de nombreux poissons. Laisser les feuilles de ces plantes sur les plages permet aussi de les protéger de l’érosion. Donc si vous faites de la plaisance les gars, faites attention à ne pas planter l’ancre dans un herbier de posidonies, sinon vous flinguez des plantes qui ont un rôle hyper important ! Je sais, on va tous mourir avec le réchauffement climatique, mais en attendant, au moins qu’on puisse encore manger du poisson et profiter des plages et des beaux fonds marins de notre littoral…fin de la minute Ushuaïa
Alors ce qui est bien, c’est qu’au paradis, tout est à 22 euros, au moins le bon dieu s’emmerde pas avec les calculs ! En plus, il peut aller piocher les bœufs, les vaches et les veaux en fonction des commandes de brochettes et autres steaks, sur le terrain à l’arrière de la paillote, où les animaux broutent paisiblement l’herbe en plein cagnard…sans parler des chiottes écolos…bref, un lieu vraiment atypique et sympa cette paillotte. L’essentiel : on y mange (et on y boit) vraiment très bien, c’est copieux et c’est bon, Gilles ne nous avait pas menti !
Et il faut aller au fin fond d’un chemin de terre en Corse pour tomber sur une paillotte avec une serveuse irlandaise et un serveur qui ont gardé un excellent souvenir du O’brady’s lors de leur séjour à Marseille…Le monde est pas petit, il est celte en fait !
Après le repas, la colonie reste prudente en ne s’aventurant pas dans le sentier des douaniers qui longe la plage de Tamarone. Elle préfère plutôt se poser sur le sable, pour un moment de farniente : baignade et bronzage pour la plupart, ou bien à l’ombre, afin de profiter du beau paysage pour les autres, faut dire que l’eau pique encore un peu…
Les excursionnistes reprennent ensuite les routes sinueuses du cap Corse jusqu’au moulin Mattéi, que notre guide connait bien. Et ce qui est original, c’est qu’en Corse, les moulins n’ont pas d’ailes…ma foi pourquoi pas…avec une conclusion qui s’impose : les meuniers corses sont vraiment fainéants par rapport aux électriciens. Par contre, on comprend pourquoi ils ont construit des moulins (et des éoliennes) par ici : dès notre sortie de voiture, on a droit à une soufflerie digne de notre Mistral, qui s’appelle le « libecciu » ici dixit notre guide.
Après avoir profité des belles vues à partir de l’esplanade du moulin, on immortalise notre présence en ce lieu par une suite des jolis clichés d’art et d’essai entamés sur le bateau.
Une belle équipe de danseuses…
Cette halte touristique terminée, direction Bastia pour nos Celtes, avant de reprendre le bateau en fin (et c’est pas peu dire…) de soirée.
Après s’être dégourdis les jambes à travers le (petit) vieux port de Bastia, la horde affamée trouve une tablée en bois à sa mesure, en terrasse d’un genre de bar à tapas « corses », sur une petite place dans la (très) vieille ville. Cela semblait bien parti dans ce lieu sympa…mais je ne sais pas à quel moment ça a vrillé dans la tête du cuistot, qui en a profité pour glisser des petits morceaux de verre dans certains plats pourtant délicieux…Le pot de pesto, semblerait-il, qui se serait tombé dans le mixer ni vu ni connu…mouais…en tout cas merci à ceux qui ont lancé l’alerte. Cela n’a pas empêché la joyeuse troupe de ne pas faire plus d’histoire que ça et de passer un bon moment.
4. The comeback
L’heure du départ approchant, celui-ci ayant été décalé d’une heure (du moins officiellement), tout le monde regagne les voitures et fonce vers le bateau. Bateau que l’on aura le temps d’apprécier…mais bien amarré, au loin en tout cas ! Contrairement à l’aller, l’attente pour monter dans le bateau a été interminable et on a dû y accéder vers minuit alors que le départ était annoncé pour 23h.
Une fois sur le bateau, une partie du groupe se plonge directement dans le lit, épuisée par l’attente ou se préservant avant d’entamer sa semaine de travail, les autres parviennent jusqu’au bar panoramique non sans mal, le jeu étant d’éviter de piétiner les gens, qui sont vraiment allongés dans tous les recoins du bateau ! Et le bar ne déroge pas à la règle : beaucoup de monde attablé et allongé qui se repose, mais peu de vrais consommateurs : coucou on arrive !
Persuadés d’avoir trouvé un point d’accroche durable, nos intrépides celtes discutent et échangent paisiblement… quand le grincement de la grille annonçant la fermeture du comptoir se fait entendre. Pris de panique et au dépourvu, une dernière tournée improvisée s’organise en même temps que prend fin le mythe de l’ouverture tardive de cet endroit, qui nous a quand même réconcilié avec les serveurs à bord, histoire de finir sur une meilleure impression qu’à l’aller.
Avec l’épuisement du carburant, tout le monde rejoint sa cabine pour une dernière nuit d’angoisse, enfin, pour certains peut-être …jusqu’au réveil toujours très amical et sensuel de la voix portée par le haut-parleur intérieur de la cabine. Et à en croire les invectives de certains qui semblent bien la connaître, cette charmante personne pratiquerait le même métier (honorable) que la personne dont nous avons entendu la voix lors du voyage aller ! Quelle coïncidence !
L’escouade celte débarque à Toulon vers 9h, ce qui clôture ce bien beau week-end en terre Erbalungaise.
De mon point de vue, même si la performance sportive n’a pas été à la hauteur, faut le reconnaître, nos celtes peuvent être fiers d’avoir dignement représenté le club et son état d’esprit. A charge de revanche ?
Sur un plan perso, j’ai découvert un endroit sympa, qui m’a rappelé la vie et les paysages d’un pays que je connais bien. Même si je suis revenu avec le crâne balafré (j’en profite pour remercier mon infirmière personnelle), j’ai passé un bon moment.
Pour conclure, un grand merci :
au FC Brandu pour cet accueil chaleureux.
à notre Gillou, digne descendant des seigneurs de Gentile, d’avoir parfaitement organisé ce we et partagé avec nous ces lieux qui lui tiennent à coeur.
Et à tout le monde, car pour passer un bon we ensemble, ben…il fallait être ensemble quoi !
Résumé Lolobispo
> Erbalunga…la pelouse n’était pas si longue que ça !!!
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> Samedi 1er juin, 19h00, Stade International d’Erbalunga
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> Match amical Brandu FC 6 / Celtic Irish Club 3 (mi-temps 1/0)
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> CIC : Mika aux cages, Virgile, Bardy et le grand Alain derrière, Gillou, Maca, Lolobispo au milieu, Nabilou devant. Remplaçants : Victor le portugais et Thomas Salomon.
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> Coach : Mimet
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> Buteurs : Nabilou x 2, Maca
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> Spectateurs : Steph le boucher, Tonton, Caro de Camoins et Mme Virgile, plus quelques spectateurs corses venus après leur sieste !
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> Reporter : Lolobispo
> L’avant match avait été plutôt calme, certains jouant aux boules après une sieste pendant que d’autres étaient allés se faire dorer à la plage. Tout le monde embarqua à 18h, direction le stade.
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> A notre arrivée, on fut d’abord surpris par la pelouse : comme il s’agissait d’un match à 7 (sauf qu’en Corse, on joue à 8 contre 8), un demi-terrain avait été préparé. Et quelle préparation : pelouse fraichement tondue la veille et pas du tout dans le style « erbalunga » (pas le reste du terrain où l’herbe nous arrivait aux genoux), traçage du terrain effectué ¼ d’heure avant le coup d’envoi. Original mais néanmoins bien loin de nos belles pelouses synthétiques du vendredi soir.
> Côté préparation mentale, le coach nous avait dit « je ne traverse pas la Méditerranée pour perdre ». Gillou notre organisateur lui avait opté pour un « pas d’échauffourée, je vous rappelle qu’on joue contre mes amis d’enfance et je veux revenir finir mes jours tranquillement ici !!! ». Et comme on a voulu être des invités modèles et bien on a suivi les conseils de Gillou.
> Après un échauffement type commando pris en main Par Gillou, un échange du fanion du match et une photo souvenir faite avec nos amis corses, le match allait pouvoir démarrer non sans un peu de retard sinon on ne serait pas en Corse, là où les gens prennent leur temps ! Par contre il n’allait pas en être de même sur le terrain…
> Un début de 1ère partie équilibré où on essayait tant bien que mal de se faire 3 passes d’affilée sans être surpris par les rebonds facétieux de la pelouse, quelques contacts mais rien de bien extraordinaire avant l’ouverture du score corse. Sur un centre, Bardy au coude à coude avec son attaquant, déviait malencontreusement le ballon du genou pour aller tromper Mika en pleine lucarne.
> Mimet procédait alors au 1er changement au bout d’1/4h de jeu et Victor prenait la place du Gillou. Sa rentrée réveilla les troupes celtes et c’est même lui qui se procura la 1ère action dangereuse avec un tir détourné in-extrémis par le gardien adverse. Nabilou et Maca tentèrent eux aussi leur chance mais sans succès. Victor multipliait les efforts si bien que les corses mirent en place un plan : il fallait l’arrêter coute que coute. Et ce n’est pas si bien dire puisque lors d’un contact avec un adversaire (contact involontaire je précise), Victor se retrouva à terre avec la tête en sang suite à un coup de coude (lui aussi involontaire). La mi-temps fut sifflée sur ce petit incident et sur le score de 1/0.
> A la reprise, Victor qui avait bien perdu 1l de sang, son maillot étant devenu identique à celui des Red, ne put pas reprendre. Son apport avait pourtant été bénéfique et malheureusement son absence allait se faire sentir. A noter la rentrée de Thomas et Gillou.
> Après seulement quelques secondes, Thomas provoquait un pénalty transformé, puis un 3ème but arriva rapidement sur un tir suivi d’un faux rebond qui trompa Mika. 3/0 en 5mn, c’était dur pour les celtes qui n’abdiquaient pas. Virgile laissa sa place à Lolobispo, qui sur un de ses premiers ballons touchés s’essaya du gauche, son ballon étant repoussé par le gardien sur Nabilou qui n’avait plus qu’à pousser au fond des filets (euh pardon au fond de la cage, pas de filets présents 😉 !).
> L’espoir renaissait, une autre occasion s’enchaina avec un tir sur le poteau mais il fut de courte durée puisque un 4ème et puis un 5ème but s’enchaînaient. Nabilou et Maca nous permirent de revenir à 5/3 mais c’est sur un score de tennis, Rolland Garros oblige, que le match se termina : 6/3, gioco, set è partita, ça doit se dire comme ça en Corse !
> Heureusement qu’il y avait la soirée en perspective…soirée au cours de laquelle nous avons été merveilleusement accueillis par nos hôtes, soirée au cours de laquelle nous avons même eu droit à quelques chants traditionnels corses. Je ne sais pas par qui fut remportée cette 3ème mi-temps mais elle fut très agréable à partager, encore un grand merci à tous.
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