Championnat seniors 2016/2017 : J10 : CIC D – AS Margeray A : 1 – 0

Reportage by Yannick
Lundi 30 janvier 2017 : 10 éme journée de championnat : CIC D – AS Margeray A à 19H15 au stade de Frais vallon.
Buteur : Yannick

Lundi soir 19h30. Entourés de superbes barres d’immeubles, démonstration époustouflante de l’ambition des projets architecturaux des années 80, le stade de frais Vallon s’habille de son plus beau vert synthétique pour recevoir une affiche alléchante. Les centaines de spectateurs surexcités dans la tribune chantent, crient et brulent des fumigènes en l’honneur de leur équipe favorite pour leur témoigner leur amour et leur dévouement sans limite. Dans les vestiaires, la tension qui se lit sur le visage stars est palpable. Les coachs profitent de ce moment de calme pour donner les consignes : « passes courtes vers les milieux et on fait tourner dès que possible pour essouffler les adversaires les gars ». Côté compo, la ligne défensive, aussi solide que celle de France 98 ne bouge pas. La paire très expérimentée Charly Espo sera dans l’axe, Loris enfourche sa mobylette à gauche et Geoffrey dit le caméléon du ballon, couvrira le côté droit. Au cran suivant, on retrouve les deux 6, véritables phénomènes de cette équipe, toujours disponibles pour signer des autographes à la fin du match aux fans hystériques, Alex et moi-même. Sur les côtés, on enregistre les retours conjugués de Badbeu et Frank après leur élimination prématurée de la CAN en poule, et enfin notre ancien libéro reconverti numéro 10 pour l’esthétique, Baptiste. Devant, Redouane l’infatigable se chargera de bousculer la défense adverse. Sur le banc, c’est du caviard ! on pourra compter sur la doublette des Nico, Couly et l’un des frère Warner, Thomas.
Le contexte est clair, le Celtic est désormais l’équipe à abattre. Fort de ses 6 victoires et de son jeu léché, admiré et commenté par les observateurs, les verts sont craints de partout à Marseille et doivent maintenant se battre contre des équipes agressives et remontées comme des pendules.
L’arbitre donne le coup d’envoi et dès les premières minutes, le Celtic comprend qu’il aura ce soir du mal à développer son jeu de passe habituelle. Le porteur du ballon est harcelé en permanence et ne parvient pas à trouver des passes simples dans les intervalles pour casser les lignes et faire progresser le ballon. Malgré ça, récompensé par un beau travail de récupération, Baptiste se présente seul face au gardien mais s’enlise dans une série de dribbles qui se terminera par une frappe au-dessus. Pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. Les duels sont âpres et les équipes se contentent de faire basculer le ballon d’une défense à l’autre. Trop peu de mobilité et un peu tétanisé par l’atmosphère bouillonnante du stade transformé par les spectateurs en chaudron, le Celtic balance souvent en espérant que son attaquant esseulé trouve une solution personnelle et improbable. Le magicien Batbeu s’en mord les crampons et se demande bien pourquoi il ne la touche pas plus. Lui qui aime tant caresser le cuir avec ses ballerines pour offrir des cadeaux à ses partenaires… Quel dommage ! Les deux équipes se séparent donc à la mi-temps sur un score nul et vierge qui reflète assez bien la physionomie du match. L’analyse est simple, une défense de fer qui n’offre aucune opportunité à l’adversaire mais le jeu est absent et le ballon n’arrive jamais dans de bonnes conditions dans les 30 mètres adverses ou pas suffisamment en tout cas.
Le match reprend avec les entrées de Couly et Nico qui apportent vitesse et impact dans les duels. Mais collectivement, rien ne change véritablement, le jeu offensif reste sclérosé. La défense verte est quant à elle impeccable et, dans un contexte comme celui-ci, cette qualité se révèle essentielle et nécessaire. Le Celtic gère mais le score n’est toujours en sa faveur et le temps tourne. Couly se débat dos au but, Loris tente des percées flash Gordon sur le côté, Charly rassure avec ses poitrines façon père de famille, Nico tente de dribbler 10 mecs dans 50 centimètres carrés, Alex regarde le ballon passer au-dessus de lui en se disant qu’il aimerait bien l’avoir au sol et Rédouane commence à laisser sa frustration s’exprimer.
80’ : Les celtes n’ont toujours pas trouvé le chemin des filets et les supporters s’impatientent. Un coup franc à 25 mètres excentré et une occasion de placer le ballon devant le but. Sur le banc, le staff ne cache plus son stress, pétards qui tournent et concentration absolue pour suivre ce nouveau coup franc. Même les spectateurs ont cessé de respirer, le stade tout entier retient son souffle. Dans un silence de cathédrale, baptiste s’élance et vient déposer le ballon entre la défense et le gardien. Je n’ai plus qu’à laisser parler ma détente exceptionnelle pour venir placer un coup de boule à faire rougir Roger Milla. 1-0, le stade se déchaîne et le buteur s’en va communier tout de suite avec les fidèles supporters auxquels il décide d’offrir son maillot.
1-0 sera donc le score final et le Celtic repart avec une victoire supplémentaire mais pas seulement. Le jeu n’a pas été satisfaisant et il faudra trouver des solutions pour que les prestations collectives soient plus abouties.
Je m’en tiens là pour le résumé les amis et vous présente mes plus plates excuses pour le retard.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.