Coupe de France Delaune 2012/13 : 8 ème de Finale : Lambézellec Brest – CIC: 0 – 1

Reportage by Batbeu en numéro 1 et Darma a suivre en numéro 2
Le samedi 6 Avril 2013 : 8 ème de Finale de la Coupe de France Delaune a LAMBEZELLEC BREST (invaincu cette saison)!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Du moment qu’il y a a boire, le reste…………………
Buteur : Flo gainnier

Des souvenirs, une réception de nos hotes indescriptibles, on est a la FSGT pour vivre des moments comme ça.
Hail!!Hail The celts are HERE!!!!!!!!!!!!!!!

Prochain match le 4 mai 2013

Résumal numéro 1 vu par Batbeu

Si le peuple breton fait preuve d’une certaine rudesse, il reste néanmoins particulièrement hospitalier. Zim profita à de nombreux égards de cette double vérité. Il prit les premiers coups du match en chutant avec le plus d’élégance possible et accepta la récompense du vainqueur que lui octroyait un joueur portant béquille : une Bigoudène portant poireaux. Des esprits chagrins d’ores et déjà s’élèvent pour lui rappeler la maigreur de son butin mais tout le monde n’a pas la chance de mettre la main sur le Trésor, hein Lolo ?

Mais je m’égare, lecteur, et oublie d’aborder l’essentiel : l’ivresse et la victoire, les deux mamelles auxquelles nous bûmes sans réserve. Partout leurs signes annonciateurs anticipaient notre triomphe. Encore fallait-il les apercevoir. Dès le samedi matin, notre départ était retardé par un malheureux qui n’avait commis comme seul crime que celui d’être saoûl dès potron-minet. Le zèle pompier du steward eut raison de ses vapeurs. Tandis que, banni du reste des hommes, il redescendait de l’avion, nous montions sans le savoir les premières marches de notre succès. Flo, peu perturbé par cet incident lisait le Financial Times. Cette victoire, souvent, nous rappelait sa propre présence en laissant traîner, de ci de là, sa première lettre : Jean « revenant sur ses terres » selon les mots de Notre Guide, était affublé d’un bonnet rocambolesque griffé Volcom, Robin arborait fièrement une sacoche blanche où on pouvait lire Vespa, nombreux furent ceux qui tardivement explorèrent les sous-sol du Vauban sans parler du Vagin tant convoité de Laura, train-fantôme que finalement personne ne fréquenta. On se demande pourquoi, hein Lolo ?

Tout s’annonçait donc sous les meilleurs auspices. Que pourraient les druides de la Petite Bretagne face à la clairvoyance de Notre Guide et sa stratégie à double gardien ? Tandis que Brest, femme rustique et généreuse, s’offrait à nous, chacun défaisait sa valise : Loris posait dans un gobelet sa brosse-à-dent d’enfant de 6 ans (la rouge que nous donne le dentiste la première fois), Alex mettait sur cintre sa tenue de civil puisqu’il portait son uniforme du Celtic et JS dépliait une rousse d’un mètre quatre-vingt six qui avait l’habitude de travailler avec des enfants et des handicapés. Ça tombait bien. Les Animals étaient de sortie. Hormis Max qui, sous couvert de sa mise en pli irréprochable, pétait à table et cassait des verres, le déjeuner se déroula sans accroc (dédicace à Loris). Darma, insatiable, justifiait encore tout le bien que je pense de la tradition orale : spontanéité, étonnement et dérision, valeurs desquelles nous nous éloignons un peu plus chaque jour à grand renfort d’écrit. Mes carottes sèches et râpées eurent le goût du rire. Le Président m’offrait sans le savoir une prime de match rare.

Une légère pression grimpait le long du cours Jean Jaurès tandis que nous regagnions l’hôtel. Flo imperturbable repensait à un article du Financial Times. Déjà une cohorte bretonne nous aidait à rejoindre un stade correct, pégueux et ensoleillé. Ils n’avaient pas tort : mieux vaut connaître son bourreau avant l’exécution. Un vestiaire exigu placé sous des tribunes qui se remplissent peu à peu. Dès lors, je fis croire à tous que j’avais oublié mon passeport pour pouvoir retourner à l’hôtel. Je devais en effet à tout prix finir de lire la scène du cimetière de l’acte V dans Hamlet. Quel final mes aïeux ! Si Shakespeare avait joué au foot, il aurait été numéro 10, me disais-je secrètement. Tiens, c’est drôle, c’est exactement le numéro que me donna Notre Guide avant de commencer le match… Puis vint le discours de notre capitaine. Ni le contenu ni l’argumentaire ne valent la peine d’être retenus. Qui s’en souvient d’ailleurs ? Mais que dire de la sensation qu’il provoqua sur nous ! Frissons pour les uns, larme à l’oeil pour les autres, une certaine fièvre venait de réveiller nos corps engourdis et nos cœurs secs de footballeurs.

Pourtant malgré nos assauts répétés et notre domination technique, cette première mi-temps restait vaine. Jumeau avait laissé son frère jumeau dans la soute – ce qui explique peut-être le supplément qu’il a gracieusement payé à Ryanair – , Yespapa avait le coup de tronche timide comme s’il avait perdu sa boîte à caca et Antho La Lourde dégommait des Bretons sauf celui qui se trouvait dans la cage. En deux mots : mauvaise limonade. Certes Max infatigable garantissait la conquête du milieu de terrain. Certes Romain cadenassait un ailier qui se pensait virevoltant. Certes Jean, serein en toutes circonstances, offrait une sécurité que rien ne viendrait ébranler. Mais voilà. A la pause, dans le vestiaire, une ombre passa et tous nous la reconnûmes. Celle que tout footballeur redoute. Une loi immuable que celle du A-trop-manquer-tu-finis-par-en-prendre-un ! Etait-ce le sort qui nous était réservé ?

Le début de le seconde période démontra le contraire. Les entrées de Julien, Robin et Loris coïncidèrent avec une circulation plus fluide et des enchaînements plus dangereux. Presque logiquement, Loris débordait et, avec lucidité, centrait en retrait pour Flo qui marquait dans un fauteuil, le Financial Times sur la table basse. La messe était dite. Aux flots de coups qui s’abattirent par la suite, nous répondîmes par un sombrero de Lolo, une bicyclette de Julien et un tonitruant « maintenant on les …. ! »de Darma qui transforma ce stade bon enfant, gai et populaire jusqu’alors, en cathédrale du silence.

Ce score olympien nous qualifiait pour les ¼ de finale et dès lors un deuxième chapitre pouvait s’ouvrir, péripétie dont je ne pourrais malheureusement pas tout retracer faute de mémoire, d’encre et de loyauté envers mes camarades, hein Lolo ? Sitôt quittée sa tenue de gardien silencieux, le fauve Gillou émergea une bouteille de vodka entre les dents. Humant les sexes féminins qui ont le malheur de s’aventurer sur son territoire, il feule désormais en attendant une proie qu’il finira par déguster en animal solitaire dans les bas-fonds de Brest.

Le périple nocturne pouvait commencer. Première étape au Stella, QG de nos généreux Bretons, bar tabac presse fumoir auberge taverne à rillette, repère où s’abandonnent depuis la nuit des Temps des solitudes humaines accentuées encore par des groupes de passage dont le front est marqué du sceau de la victoire. Parmi elles, Jean-Yves et son coupé-décalé inimitable. La légende voudrait qu’il téta au sein de sa mère un chouchen pur qui lui permit adolescent de s’accoupler à un mouton des prés salés. De cette saillie, naquit une jeune fille prénommée Laura, enfantée pour l’amour et l’orthodontie, dont les charmes relèvent du sortilège, hein Lolo ? En ce lieu, alors que nous étions sur le départ après un tiercé dynamique, j’assistais, lecteur, à un geste technique aussi efficace que la passe en retrait de Loris sur le but. Le capitaine breton, irrité par une réflexion malencontreuse sur les Portugais, déclenchait une gifle séculaire comme seul, pensais-je, mon père était capable de donner : un geste appuyé et juste. Cet élan de patriotisme était retombé sur un joueur petit et breton dont le regard hébété me rappela l’enfance, état de grâce que nous avons quitté pour les turpitudes du sexe et du pouvoir. Par bonheur, le football nous y reconduit par moment.

Deuxième étape, bienvenue à l’Hemingway ou comment marier le beurre salé et la littérature américaine… Je n’ai toujours pas réussi à faire le lien. Nous prenions le bus pour nous y rendre et Jean payait son ticket au chauffeur. Serein on vous dit. Nous entrâmes. Lasers à hauteur d’oeil et musique indescriptible : un endroit branché donc. Darma, ayant oublié l’emplacement de son orifice buccal, ne quitterait plus sa fonction de barman-table basse qu’il avait prise très à cœur tandis que je gouvernais les griffes de Gillou sur le passage d’une serveuse blonde et cambrée (il suffit de peu) afin d’éviter qu’il soit arrêté pour attouchement. Et être emprisonné à Brest quand on est noir, c’est prendre le risque de faire une mauvaise rencontre, hein Lolo ? Quelques joueurs de l’équipe adverse nous avaient (pour)suivis et j’eus une conversation avec l’un d’entre eux qui désiraient vivement me poser une question. Je lui laisse la parole sans pouvoir y ajouter l’accent : « dis-moi, votre numéro 6, avec le volume de jeu et l’aisance technique qu’il a sur une surface difficile, à quel niveau il a joué ? » Je faillis choir du fauteuil club dans lequel j’étais confortablement installé. Max venait d’entrer au Panthéon des dieux bretons.

Dernière étape, le Vauban. Tandis que nous perdions Gillou et Zim pour raison de courtoisie, une troupe joyeuse s’invita à une sortie spéléo. Robin qui n’avait pas assez fourni d’efforts lors du match, fut invité par le videur à exécuter un tour de pâtés de maison, histoire que son strabisme alcoolique s’estompe. Alex descendit les marches sur la pointe des pieds et Flo, oubliant un instant le Financial Times, se ruait sur la piste lors du quart d’heure slow. J’étais ivre, j’étais heureux distribuant à qui de droit quelques caresses appuyées sur la nuque : on exprime son amour comme on peut, hein papa ?

Le retour à l’hôtel en compagnie de Loris, fidèle binôme, et Alex, l’apache du Celtic, semblait aventureux, les jambes courbaturées et le foie gorgé, quand nous eûmes la chance de tomber sur notre capitaine, sa Bigoudène polygame et la voiture qui va avec. Hosanna ! Passage par Antho pour un petit réveil appuyé. Trente secondes après, il faut aller prendre le petit-déjeuner (donnez-moi un lit), taxi (donnez-moi un lit), aéroport (donnez-moi un lit). Un banc suffira.

La parenthèse enchantée se termine. Jumeau et Gillou sont les seuls à être contrôlés à l’embarquement : la France profonde et son enthousiasme pour l’inégalité des droits a gardé toute sa splendeur imbécile. A bord, une hôtesse de l’air avec un sourire aérien nous laisse nous amuser un moment. L’avion décolle. Tout le monde dort. Sorcier se déguste une petite bière et Notre Guide courtise en gentleman une quadragénaire halée. Atterrissage. L’équipe se désagrège avec maladresse. Je pose mon sac dans l’entrée et mon fils observe avec admiration la balafre que je porte sur le visage, témoignage vivant que je suis un héros parti loin et revenu en conquérant. Magnanime, je le laisse à ses illusions. Je lui dirais peut-être un jour que cette marque n’était que la trace laissée par mon sac de foot sur lequel je me suis endormi comme une estrasse, sur le banc d’un aéroport pendant qu’un mec fumait sa clope en montrant sa bite. Pas tout à fait la même histoire. Quoique.

A bientôt, ô mes frères indomptables !

P.S. Une petite pensée à la maman de Julien et à sa nouvelle voiture.

Résumal de Darma
Bon j’y vais pour une première partie de résumal à la façon Darma.
Lors de la troisième mi-temps de CIC- Zar FC, j’ai reçu pas mal d’appel concernant notre futur 8ème de finale. Une majorité d’entre eux voulait aller a BREST. M’ouai, ma foi, je n’ai rien contre, mais vu les finances du club, j’ai dit ok mais chacun sa mère et je verrai avec tonton si on peut faire un geste. Faudra voir le tirage au sort, mais j’envoie un e-mail à la commission de la coupe Delaune, demandant notre envie de nous déplacer mais a BREST.
Notre vœux est exaucé, je ne sais comment, et paf Lambézellec – CIC en 8ème.
Steffane fait sa sélection en respectant bien les consignes(c’est à un dire que les gars ont au moins joué un match en 32eme et en 16eme pour être qualifié). Et chacun va se réserver son billet tant bien que mal par le net (n’est ce pas Jumo). JS réserve les chambres d’hotel. Steffane prend contact avec le dirigeant et tout semble parfait.
On sait que la météo ne sera pas clémente avec nous, et surtout nous allons jouer sur de la pelouse et ça peut tout changer dans le match.
Une première salve de joueurs décolle de marignane le vendredi 5 avril tot le matin. JS et Mélanie, Jumo(ouéééééééééééé le deuxième ticket a acheter), Gilles, Steffane et zim sont de la partie. Quelques petits détails plus loin(exit shampoing, gel douche etc…). Arrivée sous la neige. Navette et tramway jusqu’à l’hôtel du centre ville. Repas sympa, dédicace au saint martin, ou l’accueil est fort sympatique, la bière brassée maison, steffane organise le repas du groupe pour le lendemain midi pour 11h30. Tout roule. Dans l’après midi le dirigeant de Lambe vient chercher steffane. Finalement tout le groupe s’entasse dans sa voiture, pour aller voir le terrain, les vestiaires et le QG de nos hôtes(place des FFI). Quelques verres plus loin, connaissance avec le rod stewart de juve-celtic, en la personne de Jean-yves le phénomene, quelques autres personnages haut en couleur vont égayer l’après midi fraiche a Lambé. A ce qu’on est bien. Le soir Anto qui est venu en train rejoint le groupe, re resto au saint martin. Match om-bordeaux, accompagné de quelques bièressss, puis dodo pour les uns et rencontre fortuite dans les rues de Brest qui emmène quelques « copains » du CIC au mythique « Hemingway » proche de la gare. Ça tombe bien parce que Darma après un périple de 14 heures arrive enfin à la gare de Brest aux alentours des 2h eures du mat’, juste le temps de se rincer le gosier avec Jumo, Gilles, Zim et Antho. Direction l’hôtel et 20 minutes de marche. Merci les potos, je n’aurais jamais trouvé l’hôtel. Couché vers 3H, en attendant la deuxième salve des joueurs. Arrivé a l’heure, ils prennent un taxi jusqu’à l’hôtel. Et c’est Yespapa, Batbeu, le sorcier, Romain, Loris, Robin, Alex olive, Max, Bofelli, Gainier qui arrivent a l’hôtel avec leur photocopie de leur billet d’avion, pour le trésorier du club qui va essayer de récupérer quelques frais de déplacement auprès de la commission Delaune.
Mise au point de steffane dans la chambre 301 : Heure de déjeuner, rendez vous avec les gars de Lambé qui vont venir nous chercher a l’hôtel pour nous mener au stade etc…..
Certains jouent au carte, d’autre vont acheter un jean, d’autre écoute de la musique Harlem shake en boucle, pierrot est content.
Direction le saint martin ou seul Darma et pierrot ont le droit de boire. Et ils ne se gêneront pas. Je vous conseille la petite bière ambrée maison du Saint Martin a Brest. Un régal. Le repas est servie de main de maître par un personnel très sympathique. En entrée mélange de céleri, carotte et tomate. Poulet à la crème/champignons/tagliatelle fraîche, et pour terminer tarte aux pommes maison et café pour 15 euro. Bravo, on s’est régalé. Quelques blagues et ambiance de votre serviteur, les gens qui ne me connaissaient pas commencent a se demander : mais c’est vraiment le président??? Effectivement c’est moi, mais cette année vous ne me voyez pas souvent car la vie m’a offerte une fille et le peu de temps que j’ai, je le passe avec elle dès que possible. Donc bye bye le pub du Lundi.
Bref, direction l’hôtel pour attendre les copains de Lambé. Certains vont achetez un short de Brest (n’est ce pas max : et mon vié j’ai oublié le short), d’autres vont faire des provisions(eaux, banane, orange, merci mélanie et JS). Et d’autres encore écoutent du harlem shake en boucle. Je sais je l’ai déjà dit. Mais en fait c’est le week end harlem shake en boucle avec JUMO et son bonnet.
Notons qu’au restaurant nous avons récupéré Julien qui est enfin arrivé en voiture après une halte la nuit a Angers. Il décide de prendre sa voiture pour aller au stade en suivant les voitures des Lambéziens(bon on dira qu’ils s’appellent comme ça les habitants de Lambé, ok???). Choix de prendre la voiture qui va s’avérer non payant pour lui. On verra ça plus tard.
Tout le monde est a l’heure, on arrive au stade, un petit vent des familles nous parcoure l’échine, mais le soleil est la. Les joueurs arrivent un par un, tout le monde se salue, on fait connaissance avec les dirigeants de Lambé, les vestiaires, le terrain, les supporters. Nous retrouvons le dernier compère et non des moindre, Jean Mazé le marseillo-brésilien qui était chez son padré non loin de Brest. L’équipe du CIC est enfin au complet. Il y a un peu de monde, je dirais une cinquantaine en tout, une jolie buvette qui va faire le bonheur de notre sorcier et président. Présence également apprécié de Jean Louis Mence et Jerome Peyric du comité 13 qui sont a Brest pour l’Assemblée Générale de la Fédération, et ils ont fait une entorse au protocole pour venir nous saluer et nous voir jouer et encourager.
Concernant le match, steffane et zim capitaine vont faire un jolie speech dans le vestiaire. Fini la rigolade. Choix de steffane de venir avec deux gardiens au cas ou, et donc choix de sa part de les faire jouer une mi-temps chacun car si on en est la aujourd’hui c’est grâce aux deux.
Première mi-temps JS avec jean mazé et alex olive dans l’axe, a gauche de la défence Antho le roberto carlos du CIC, a droite Romain le vaillant, deux 6 avec Zim et Max la pleureuse(lol), a gauche Flo Gainier le discret, a droite Jumo, en 10 maitre Batbeu et devant bouffe moi l’cul Papa. Sur le banc du très beau monde avec Robin, Loris, Julien, Gilles et Bofelli.
Deux arbitres qui vont bien tenir la parti pendant 80 minutes. les 10 dernières étant plus difficile a gérer. c’est normal.
Le cic est en place, et on sent au premier contact sur Jumo que ça rentre bien. Pas le temps de se retourner que de suite tu as un gars de Lambé présent et qui ne vient pas pour te faire un calin. Normal.
Notons que Lambé est invaincu cette saison dans leur championnat et en coupe. Le CIC se procure les meilleurs occaces de cette première mi-temps avec Jumo qui rate de peu la cage par deux fois, Papa idem. Le CIC est la, joue collectif, est solide derrière avec alex olive et surtout Jean très serein tout le match. Js n’a pas grand chose a faire mais le fait bien. Une bonne première mi-temps mais bilan comptable néant. Loris, Bofelli rentre en seconde. Julien, robin et gilles également. Capitaine Zim laisse sa place. Batbeu aussi il n’a pas réussi la bonne petite passe qu’il faut pour faire tourner la partie.
Steffane a hésité a sortir Flo Gainier son petit protégé, mais il a bien eu raison, car sur un débordement de Loris qui a déposé son défenseur celui ci se présente dans la surface et au lieu de tirer comme un bon vieux bourrin , petite passe en retrait a l’entrée de la surface. on retient notre souffle, car cette action nous l’avons vu un millier de fois et un millier de fois on a vu le ballon passé au dessus par excès de confiance. Et bien pas la, Flo Gainier le discret s’applique et ajuste le gardien au ras du sol. Le CIC mène enfin 1 à 0 et ce n’est volé pour le CIC. Quelques frappes de loin ou sur le gardien ou au dessus, sans trop de danger. La seconde mi-temps est assez pauvre en occases. Et Lambé commence a prendre confiance sur quelques petites erreur de défense, perte de ballons, un petit carton blanc pour Jean. Heureusement a chaque fois les attaquant ferons le mauvais choix. Jumo commence a prendre beaucoup de coups(un penalty peut être oublié), julien n’en parlons pas(oh tu voles minot), et Robin qui est quand même assez solide, ben pareil. Les 10 dernières minutes verront les deux frères de Lambé envoyé du petit bois, et c’est sur l’une d’elle que votre prési un peu imbibé, lance un maintenant ça suffit , on se fait marcher dessus , on va rentrer nous aussi.(dans un langage un peu moins châtié). L’arbitre arrête la rencontre et cherche le coupable sur le banc de touche Celte. Je me dénonce car j’assume ce que j’avais dit(et surtout je n’étais pas dans le périmètre du terrain), en mesurant mes paroles en disant que cela devenait dangereux et qu’il était du devoir de l’arbitre de protéger mes joueurs.
Effet escompté, les esprits se calment, un carton blanc pour le 14 et les minutes finissent plus que très bien car nous remportons le match sur le plus petit des scores. Sans oublié Gilles qui n’a pas eu a faire grand chose sauf une fois sur un ballon qui traine sur corner, il s’est bien couché sur le ballon et avorte l’occase de Lambé. Batbeu fait une rentré qui permet de poser un peu le ballon, il se rattrape bien de sa première mi-temps. N’oublions pas les 7 ou 8 frappes de 40 mètres sur coup francs d’antho roberto carlos le parisien(les mouettes te recherchent partout dans Lambé).
Grosse joie sur le terrain, les mains se serrent, les combattants des deux équipes ont tout donné, le public de plus en plus nombreux(on va dire 80 à la fin du match) applaudissent. Belle marque de fair play. Et ça ce n’est que le début du longue soirée. Le Hail Hail the celts are here résonne dans le ciel de Lambé.
Grosse ambiance dans les vestiaires et un premier pack de bieres et cocas offert par nos hôtes sont ingurgité en quelques minutes. Gros chaos, douche pour tout le monde, meme les minots. Pierrot ira aider pour nettoyer ce gros bordel.
Quelques bières a la buvette, début de discussion avec les joueurs de Lambé. Ils ont été très solide et on lit quelques regrets dans leur yeux car l’égalisation aurait pu être de mise, si un des attaquants avait fait le bon centre vers la 80ème mn.

Direction le QG de Lambé, ou victuailles, rosé, rouge, bières, sodas etc…nous attendent avec la troupe Lambézienne. De merveilleux moments ponctué par des ils sont ou les marseillais, (d’un autre coté pour info il y a avait le match SCB-stade brestois), on n’a pas pu résisté a chanté « Bastia, Bastia ». Au final 4 à 0 pour bastia. De bonnes discussions avec l’entraîneur et le coach de lambé, quelques joueurs également très sympa. Un tiercé lancé par Zym capitaine, un concours de je bois le plus vite le verre de Rosé remporté par Gillou (3 sur 4 minots) et une égalité ou défaite je ne sais plus entre yespapa à la Bière.A partir de la tout est un peu floue pour moi. Je sais que j’ai bien rigolé, je sais que j’ai pris un bus de nuit, qu’il y a eu un harlem shake lancé par robin et jumo, je sais que julien a eu sa voiture embouti par une pfuuuuuuuuuuuuuutttttttttttttttttttttttteeeeeeeeeeeeeeeeee, bilan voiture de location(car sa voiture est morte), je sais que l’on a bu dans un pub en face de l’Hotel, accompagné par des joueurs de Lambé, je sais surtout que Pierrot est bien rentré et il s’est régalé le SORCIER, je sais que le hemingway a été mon salut, je sais que j’ai fait Tom Cruise en servant le bar en entier, je sais que j’ai bien rigolé avec Loris, je sais qu’il y avait les yeux de laura, je sais que tout va bien pour toi oh mon capitaine mon capitaine, je sais que je suis rentré comme un voleur car j’avais mon quota vers 3H30 avec Romain, je sais que Jean n’ai pas allé en boite car je cite « mettre 12 euro dans une cave qui sens le moisi, non merci », je sais que j’ai rigolé dans mon lit et je me suis endormie sur ça.Je sais aussi d’autres choses mais ce qui va Brest reste a Brest. N’est ce pas……………….ils se reconnaîtront. On saura un jour comme avec Prague.
Retour pour moi interminable le lendemain avec 10 heures de train, j’ai vomi ma vie plusieurs fois, retour en voiture de Loc pour julien qui a eu un sa soirée gâché, retour en train aussi pour antho le parisien celte, retour en avion pour les autres on ne sait pas comment. Petit dej au kebab pour certains en tout cas. Lambé tu es magique, et tu as failli avoir un habitant de plus à quelques minutes près. L’avion partait sans toi. Je tairais le nom. Car on a besoin de toi pour les quarts de finale.

J’ai vu une équipe, j’ai vu du collectif, j’ai vu de la solidarité, j’ai vu de la joie de vivre, j’ai fait connaissance avec des gars extra, et je me suis rendu compte a quel point le Celtic Irish club est gravé dans votre cœur, et je me suis rendu compte a quel point nos dirigeants et coaches faisaient un travail formidable, même si on ne le voit pas.

Vous m’avez fait bander, enfin demi molle, je suis vieux. bravo steffane.

Je laisse de la place au reportage de batbeu qui a mon avis sera un peu plus en français que le mien. Et qui fourmillera de plein d’anecdotes.

Hail!!Hail!!The celts are here!!!!!!!!!!!!!

10 réflexions au sujet de « Coupe de France Delaune 2012/13 : 8 ème de Finale : Lambézellec Brest – CIC: 0 – 1 »

  1. berraho senni

    bonjour messieurs du Celtic Irish Club,je suis le coach de l equipe de Brest : as Lambe , c est avec un tres grand plaisir et honneur que l on vous recevera chez nous le 6 avril.Il ne fait peu etre souvent beau chez nous d apres les rumeurs mais vous verrez l ambiance y est tres chaleureuse .
    Cordialement votre

    le coach de AS LAMBE

    Senni Berraho

    Répondre
  2. Clem

    Bien cette première partie de résumé je vois que le déplacement, le match et surtout l’acceuil ont été au top. Par contre qui a fait le premier résumé du match?

    Répondre
  3. Tonygoal

    http://www.youtube.com/watch?v=ykeaOnFAQHY

    Si tu cherches un peu de gaieté
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si aux exams tu t’es planté
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si t’as quelque chose à fêter
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Y’a du chouchen à volonté
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si t’as rien trouvé pour squatter
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si ton mec vient de te plaquer
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si du Bouguen tu veux de jeter
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si pour le Mélo y’a plus d’entrées
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si t’en as marre de galérer
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si dans le bus tu t’es fait choper
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Si dans le bus tu t’es fait pécho
    Deus da Lambé d’ober un dro

    Si t’as de la beuh à partager
    Viens donc faire un tour à Lambé

    Et si t’aimes bien la marche à pied
    Viens donc faire un tour à Lambé

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