Lundi 20 novembre 2023 à 19h30 au stade Esperanza.

CIC D – Boulass FC : 4 à 4.

Buteurs : Antho (x2), Alexis et Mika.

Résumé par Maxou.

Enfin, début de championnat pour nous en ce mi-novembre 2023 après les sanctions d’endormissement…

Un lundi de football qui nous manquait, où on pouvait enfin enfiler nos maillots HOOPS qui étaient prêts depuis des mois, en attente dans leurs placards ou pour d’autres encore sale dans leurs sacs jamais ouverts depuis notre déplacement en terre aéroportuaire.
Pour ce match, on refait connaissance, tellement longtemps qu’on n’avait pas joué ensemble qu’on en avait oublié les qualités de déplacement d’Idir, le bon pied droit de Beubeu, le téléphone de Pigno, les passes d’Alexis, la souplesse de Francki (le sang de Mickey), les molets de Falcon (croyez moi rien à voir avec l’avion), Thilbault et son replacement défensif, Nordhal et sa calvasss, le sens du but de Diaz (pas le colombien mais l’autre mec de la rouvière), Coluche et son boudin journalier (pas sa femme),Mika avec son ambidextrie négative et surpuissante, Wawa notre ounahi celte, moi et mon brassard pas à ma taille (ou mon bras pas à la taille des brassards).

Pour ce début de championnat, nous avons rendez-vous sur le bon stade bien dur d’Esperanza, où douleurs dorsales et plantaires se font sentir à nos vieux âges de footballeurs expérimentés dès l’échauffement. Ce dernier finit par être entrecoupé par les coups de sifflet de l’arbitre très militarisé pour cette rencontre à haut risque (va savoir, pourtant on est sympas). Ordre du Commandant arbitral pas un mot. Ordre du Coach pas un mot. Ordre du club pas un mot. Pourquoi insister tant sur nos capacités verbales? Du coup j’ai demandé à Nando… il n’a pas su me répondre.

Les consignes sont simples : de la solidarité et de l’amusement. Qu’on reforme une équipe solidaire et qu’on prenne du plaisir.

Début de match plutôt compliqué face à une équipe qui essaie de jouer haut et de nous presser dès l’entame du match. Un adversaire assez désorganisé mais qui va nous poser pas mal de problème avec leur bloc bas et des longs ballons dans le dos de notre défense. De plus nous avons du mal à jouer au ballon : des fautes techniques, des efforts non-faits, manque de solidarité… tiens c’était une des consignes phares lors de la causerie…

Notre manque de jeu, ou plutôt notre manque de justesse technique va nous poser soucis. D’une part, on ne se montre pas dangereux, d’autre part on laisse la confiance à l’adversaire qui poursuit son jeu et va arriver à marquer un but sur un long ballon. 1 – 0 pour le FC Boulass… Première soirée difficile pour nous, qui allons courir au score alors qu’on devrait développer un jeu plus posé et plus serein et se faciliter le match. Ok, grâce à Nandumbo, on n’a plus joué ensemble depuis quelques mois, mais quand même, la force de la D réside essentiellement dans le partage collectif, les efforts et l’envie d’avancer ensemble. Mais compliqué à réaliser pour ce 1er match.

Le match continue et on essaie de pousser et d’élever le rythme de jeu. On obtient un coup-franc aux abords de la surface adverse. Nordahl s’en charge de manière très efficace, bel enroulé qui cloue le gardien et nous permet d’égaliser. Mais le temps de se remettre de nos émotions, un deuxième but arrive. 2-1 pour les boulassiens.

 Mi-temps.
Le temps pour tout le monde de réaliser qu’on est à la ramasse, les chaussures à l’envers, la tête dans le cul… Petit débrief du coach suivi d’un appel au réveil par différents cadres de l’équipe. EFFICACE…

L’entame de la deuxième mi-temps ne reflète pas l’envie de se réveiller car les boulassiens nous collent une profondeur (hors jeu pas hors jeu bat les couilles on doit être meilleur avant) et but du 3 – 1 …

Le coach décide de prendre les choses en main et sort son capitaine, miroir d’une équipe pas réveillée…
Coaching payant 4-3 pour les Celtes en 15 min. A croire qu’il faut changer de capitaine…
Coach très sympathique, décide de refaire rentrer son capitaine. Loris notre campos (pas celui de paris hein, l’autre là le mexicanos) présent au cas où nécessité de remplacer notre Sanson (NONONONONON RIEN A VOIR avec le joueur pro… RIEN) bléssé et amoindri. Donc Loris présent du coup en tant que consultant, me regarde et me dit que si je rentre on finissait le match à 4-4…

Je préfère taire la fin de match …

Merci aux anciens de la D, aux anciens coachs, aux anciens joueurs (enfin je crois qu’il joue encore Espo…) d’être venus nous voir. C’était ça la D, l’envie de se voir les lundis soir et de s’amuser ensemble.

Tout ça pour dire qu’il nous manque beaucoup de choses, des choses que l’on est en train de perdre au fil du temps et ce n’est pas faute de le rappeler souvent : La SOLIDARITÉ. Le collectif vaincra tout, et c’est avec ça que la D a été construite et a été si forte. Qu’on arrête de se regarder et surtout qu’on arrête de regarder les erreurs des autres alors que chacun de nous en fait 130 par match. Mais plutôt réparer l’erreur de son collègue, car dès lors qu’on en fera une nous-même, on sera bien content d’avoir ce collègue qui répare la nôtre…
Redevenons une équipe collective et pas une équipe de critiques. Qu’on arrête avec les téléphones, qu’on arrête de crier sur son pote qui a raté sa passe mais plutôt de courir pour lui. Qu’on arrête de se voir plus beau que ce qu’on est parce que la vérité, à l’heure actuelle si on venait à jouer la C notre rival adoré, ils nous taperaient comme si on était une équipe de poule TRÈS basse…

En espérant qu’on sera à l’écoute de Guy, à l’écoute les uns des autres, et qu’on arrive enfin à prendre du plaisir ensemble, à s’AMUSER. Tiens c’était pas une consigne phare lors de la causerie…