Match amical Senior 2019/20 : match 2 : CIC D – Margeray : 1 – 3

Lundi 23 septembre 2019 : 2 eme match amical senior au stade datto à 19h30 :
Celtic Irish Club D – Margeray : 1 – 3
Buteur : nando
Résumal Yannick

Dernier tour de chauffe avant le début de la saison. Avec la même régularité qu’un rdv hebdomadaire chez le psy, les vert et blanc se retrouvent une nouvelle fois sur leur terrain favori coincé entre les barres d’immeuble grisâtres aux allures d’univers post-apocalyptique et qui laissent un arrière-gout d’angoisse au fond de la gorge. Et ce n’est pas plus mal en réalité. Fini définitivement le joli temps des escapades estivales en Espagne ou substances interdites et alcools s’associent finement pour donner un cocktail qui rend amoureux. Terminé, les virées en bateaux torse nu pour montrer les muscles ramollis et les fanfaronnades devant les minettes à pilotis. Les choses sérieuses reprennent et il était temps. Rangez vos bites les copains et enfilez vos crampons.
L’adversaire du soir est un client connu. Des gaillards qui rentrent et qui n’hésiteront pas à mettre le pied si nécessaire me confirme notre jeune libéro aux coupes de cheveux variables. Dans la même discussion, il m’expliquera également que plus jeune, il n’était pas véritablement friand des cyclomoteurs et autres véhicules deux roues qu’il considérait comme une véritable source de danger. En écoutant attentivement ses paroles, je résumai simplement dans ma tête : « Ce type se chie des motos, trompette !». Mais qu’importe, outre le fait que ces révélations n’aient absolument rien à voir avec le sujet du jour, ce même Jérémy nous montrera par la suite qu’en réalité, trompette, il n’est pas.
Ce match démarre donc avec intensité. La composition des Celtes commence à ressembler à quelque chose de régulier, le temps pour le coach dont le crâne est aussi lisse que l’esprit est aiguisé, de trouver la bonne formule. Ce nouveau système losange ayant vocation à densifier le milieu demande un peu de rodage et de patience tout comme ce scooter 50 tout neuf que le jeune Jérémy n’a jamais voulu toucher. Mais revenons à notre sujet, Les margeliens attaquent assez fort et jouent très haut dès les premières minutes. Pas de temps d’observation. Le bloc vert est en place mais souffre et perd ses ballons trop bas, trop rapidement comme tétanisé pour un enjeu qui pourtant n’existe pas. Il est vrai que les 3 défaites en 3 matchs ont surement fragilisé les esprits et dilué la confiance du groupe dans un océan de buts encaissés (24 au total) nonobstant la dernière victoire acquise face à un adversaire fatigué. Cela dit, les Celtes tiennent le coup et défendent plutôt bien. La charnière centrale qui pèse en tout et pour tout 42 Kg à deux répond présent, découpe les flèches qui s’infiltrent et gagne techniquement et physiquement les duels. Ces prestations et cet état d’esprit donnent forcement du courage et de la confiance au reste de l’équipe surtout lorsqu’elle est accompagnée d’une forme olympique du gardien à la frappe de mule qui enchaîne sortie décisive sur sortie décisive. On les contient et on reste cohérent dans la difficulté. Ça c’est un bon premier point. On ne reconstruit pas de la confiance collective en faisant des petits ponts et des sombreros mais en étant solide sur la durée. C’est moins sexy j’en conviens mais c’est comme ça que ça marche. A propos de petit pont, on notera celui réalisé avec la semelle par le jeune attaquant adverse sur la personne mentalement fragile de Saintpé. Une cellule de soutien psychologique reste à sa disposition sur le bord du terrain. Ce geste, à mon avis inutile, accompagné de cris hystériques des supporters surexcités aura eu raison de notre talentueux milieu gauche en le faisant sortir de son match une bonne dizaine de minutes. Il y reviendra fort notamment en seconde période. Parenthèse faite, d’autres comportements intéressants ont marqué les esprits. Notamment celui de notre attaquant bipolaire dont la qualité de vitesse et la capacité à appuyer sur les défenses semble parfois être indispensables. Des appels, de la bagarre, des remises, du pressing, des passes décisives, de l’altruisme, des débordements, de l’abnégation voilà comme on t’aime Nico. Un corner franchement mal négocié de notre part leur permettra d’ouvrir la marque d’une tête molle au ras du poteau et les équipes se séparent à la mi-temps sur le score de 1-0. Manu procède à quelques changements et nous fait remarqué à juste titre que, malgré ces bonnes choses, c’est quand même dommage d’avoir oublié nos couilles à la maison. Ballon qui brule dans les pieds et retards permanent dans les duels… Il avait raison.
La deuxième mi-temps est plus à notre avantage. Il faut dire que les rentrées conjuguées des deux têtes brulées apportent beaucoup d’impact et soulage la défense. On reprend même le jeu à notre compte avec enfin un aperçu de ce que l’on pouvait faire l’année dernière en dernière ligne droite. Des ballons récupérés haut, des ballons qui passent plus souvent par les milieux pour une équipe adverse qui n’arrive plus à sortir de son camp et tout naturellement une réduction du score par l’infatigable et très élégant Diaz d’une frappe écrasée qui vient mourir petit filet. Et puis on en vient aux erreurs… On prend finalement 2 buts de plus qui ressemblent étrangement à des cadeaux. Evidemment c’est rageant de perdre finalement ce match qu’on aurait pu gagner surtout au regard de cette seconde période mais j’ai un peu de mal à sortir de ce match abattu et déçu. J’ai vu des choses se remettre en place, de l’engagement et des intentions collectives, une équipe qui porte le danger. Oui, il y a du travail encore mais pour être honnête, ce match m’a donné envie de venir travailler bien plus que de me mettre en colère.
Bon allez, je retourne au taff, on se voit demain !

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