R. LA BEDOULE reçoit CIC V11 : 0 – 2
Vendredi 1 Avril à 20h30 au stade La Bedoule
Buteurs : Thmas Salomon(2Buts)
Résumé Gilles
Vendredi 1er avril – stade de Roquefort la Bédoule – Alaska
Roque(moins)fort(que d’habitude) – Celtic
Je ne voulais pas sortir de ma voiture ce soir-là. Je sentais le froid polaire traverser les parois de mon audi (au revoir ma belle, tu vas me manquer). Puis l’envie de ballon, toujours là malgré mon demi-siècle, eut raison de ma frilosité. Je n’en menais pas large en rentrant dans le vestiaire. Forts de nos désillusions récentes, je n’avais pas forcément de grandes ambitions en terre bédoulaise… Bref, ça sentait bien le roquefort, même avant l’ouverture des désormais célèbres sacs verts champions de France.
Mais un 1er avril n’est pas un jour comme les autres. Et si Captain Igloo nous rendait visite ce soir ?
La composition surgelée du jour :
Nico
Virgile – Mathieu Vaillant (mais pas longtemps) – Franky – Votre serviteur
Cissou – Steph
Fred
Mathieu Vivier (touché à vif rapidement) – Seb – et notre recrue printanière Pascal, qui, telle une hirondelle, n’annonçait pas vraiment le printemps.
Sur le banc gelé … Thomas, Stan, Alain, Khaled, Bruno… coach Mimet… et c’est tout je crois.
Nos adversaires, sans doute piégés par la glace, ne sont que 10. Merci Captain Igloo.
Des bonnets, des gants, des coupe-vent sous le maillot… 22 biathloniens prêt à en découdre. Drôle d’ambiance.
Rapidement, nous perdons nos deux Mathieux, les Saints nous auraient-ils abandonnés ? Thomas Salomon (on le garde ça va…) et Alain le plus grand entrent poste pour poste.
Choix tactique du coach qui s’avèrera payant, puisque ces deux là auront fait un match exemplaire.
La possession est plutôt Celte. L’attaquant vedette bédoulais, plus roux que rond malheureusement, bouge sur tout le front de l’attaque. Mais nous sommes vigilants, contre le blizzard.
Un petit point tactique en début de match, pour éviter que nos attaquants ne sortent trop et étirent nos lignes, et voilà que nous faisons front. Peu d’espace pour nos adversaires, tout en jouant assez haut nous restons néanmoins compacts, telles 10 sardines réparties en 2 sachets de congélation bien serrés.
Et sur une sortie de balle très directe et axiale, Nico => Gilles => Steph => le ski Salomon file vers le portier bédoulais et enquille un but plein de spontanéité.
Nous tenons ce score assez aisément jusqu’à la pause.
Après un repos bien au chaud mais sans chocolat ni gaufre (faudra y penser pour la prochaine sortie du ski-club), nous reprenons le match, maîtrisé comme rarement.
Comme souvent la seconde mi-temps est plus balbutiante, moins juste techniquement, plus confuse tactiquement et douloureuse physiquement… Néanmoins, l’infériorité numérique de nos adversaires nous permet de garder la tête hors de la glace.
Et comme par magie, la vitesse du ski Salomon va plier le match. Lancé comme une fusée, il vient d’un pointu des familles battre à nouveau le gardien du temple Salomon ! Salomon !
A star is born in the roquefort sky…
Le score n’évoluera plus malgré de multiples tentatives. En vrac, une barre glacée appétissante signée le maître partificier Bardu, ainsi qu’un magnifique pas de danse, en pleine surface de vérité, pour clore les débats … La danse sur glace ! La vérité ! Je savais bien que j’avais loupé un truc dans ma carrière.
Quel bonheur de retrouver rires et sourires dans le vestiaire Celte, puis chez mon vieil ami Franck Murcia à la Trattoria d’Aubagne.
Le renouveau ? Ou juste un poisson gelé d’avril ?
A suivre au prochain épisode… Moi quoi qu’il arrive, je remettrai mon coupe-vent sous le maillot, ça fait fondre la graisse !
Superbe ton résumé Gillou !
Impeccable Gilles ..C est vrai qu il faisait froid !! Mais on les a eu ….