Safari en Aveyron pour le Sandball : Arvieu 28 et 29 juillet 2012

Safari en Aveyron

La team :
Les 3 suisses : Pouly, Romain, Thomas,
L’irish team : Pitt, Trip, Nainco, Neuline, John B,Vince, Mister Mickey, Quasimanu
Les Bec-ass : Toons, Chadock, P.E
Les GHB : Ostra, Fufu, Rash

Les maillots :
Vert et mister sand : Mickey
A pois, meilleur chasseur du week-end : Toons
Jaune et plus bel esprit: aux sacs à vin

Par un beau week-end de milieu d’été, les sandballeurs de tous horizons ont décidé de partir à la chasse au Bécasses et de rejoindre leur lieu de villégiature estival :les bords du lac du Lévézou et son célèbre sandball.
Ainsi, de Marseille, de Nîmes, d’Avignon, de Lausanne, de Bordeaux, de Dax, de Toulouse, les départs sont donnés et les arrivées se font plus ou moins rapidement dans la nuit du sandredi : sans doute la faute aux FBB qui, à défaut de retarder des trains, ont missionné des ragondins pour mordre les roues des sandmobiles transportant les valeureux chasseurs.

Ainsi, après avoir traversé plusieurs charmants patelins, et une beciste à plusieurs reprises, les oies sauvages arrivent enfin sur la plage à l’heure prévue. Comme à la grande époque le « 6 et 8 » se transforme en une arrivée vers 2h du mat (400km en 6h30, y’a pas à dire les Grands Pilotes Sandballeurs sont toujours aussi efficaces) pile pour l’heure des retrouvailles, des embrassades et surtout de l’apéral. Si seulement les voisins avaient accepté les tickets restal, la soirée aurait été parfaite !

Après quelques courtes heures de sommeil, essentiellement dues au naufrage de l’Erika et à la tombée du brouillard écossais, les vieux du stade sont frais et dispos, enfin presque, pour attaquer leur marathon sandballesque. Par contre, quelle surprise au réveil de voir que le « melonus aquaticus » planté l’année dernière par notre jardinier en chef, a fait monter le niveau du plan d’eau.

La journée du samedi voit donc les irishs, renforcés par les 3 suisses et les BEC-ass, faire leurs débuts sur le sable aveyronnais et enchaîner les concepts toute la journée durant. Mais quelle surprise de voir qu’en ce week-end d’ouverture de la chasse, à défaut de collet à lapin, ce sont des pièges à Tripode qu’on peut trouver sur les terrains. Ce qui provoquera une cascade digne de ses plus belles années moirannaises !

En manque d’exploits sur les terrains, la team main du diable fera quand même le doublé en remportant LE best-of de Michel Delpech : comme quoi, malgré le poids des ans, on gagne encore des titres ! Mais, quand on voit la relève enchaîner strip match, kung fu, sourires et apéral, on se dit finalement, que le seul problème, ce qu’elles n’ont pas connu le 26 mai 1993 !

Après avoir vainement tenté d’avoir des « pizzas gratuites », notre « fine » équipe utilise les douches du, je cite, « lac » et attaque une partie de Bizkitt, en pensant très fort à nos amis des Oboosc et de la weed, éducative, endiablée et enfumée !

Après avoir passé la seconde, aperçu une cougar, que même notre meilleur chasseur Toons n’osera approcher, la team se dirige vers la potion magique censée nous redonner les points de vie nécessaires pour profiter de la soirée. L’aligot est toujours aussi divin, on croisera même Moumou en train de se restaurer avant son séjour à Lausanne, par contre le cocktail de la soirée est assez étrange : Éther/Grenadine avec un arrière goût de rosé. Ce « doux » breuvage réveillera les « dying foetus » qui sommeillent en nous, et nous partirons ainsi enflammer la piste de danse grâce au son des années 80 : y’a pas à dire, ces voyages en doloreane musicale, y’a vraiment qu’Arvieu qu’on voit ça !

Laissant quelques valeureux chasseurs tenter de sympathiser avec les autochtones, le gros de l’équipe file rejoindre Morphée au pays des connasses, et prendre quelques forces pour une journée du dimanche assez improbable.

Le dimanche matin sera assez calme, sûrement la faute au micro café du pti déj, et à quelques effluves encore présentes dans nos organismes.
Mais le meilleur est à venir, et la rencontre avec les sacs à vin de Marcillac sera un festival de concepts, d’actions éclatantes, de kung-fu plus aériens les uns que les autres, de sourires et de câlins : le sand spirit nous aura permis de virevolter comme à la grande époque !
Comme il est agréable de voir que certaines valeurs sont encore bien présentes et que ces rencontres contingentes, qui sont l’essence des nos vertes années, peuvent encore se produire.

NDLR : Vous me direz, avec un nom d’équipe pareil, nous étions fait pour nous entendre !

La journée se poursuivra tranquillement avec son lot de mulatoresses, un vol manifeste de blind test, et surtout un lobbying de tout instant afin de faire attribuer, à l’insu de son plein gré, le titre de mister sand Lévezou 2012 à notre Mickey.
Et notre opération sera couronnée de succès, au plus grand plaisir du public venu assister à la remise des récompenses, notre irish sera donc élu, haut les mains (un vrai Hold-up), à l’applaudimètre. Deuxième escroquerie en deux week-end (après la venue surprise de Chico et son chinois à Frontignan), y’a pas à dire l’irish spirit est toujours aussi présent.

Mais malheureusement, comme toujours, les bonnes choses ont une fin, et viendra le moment des au revoir, des câlins gratuits, des promesses de rapides retrouvailles, et malgré le manque de batterie en cette fin de week-end, la petite famille verte, bleue, et rouge retrouvera sans encombre le chemin de la bohème.

Enfin, le convoi bordelo-dacquois-toulousaing subira tout de même l’attaque d’une oie sauvage sur l’autoroots, et croisera par hasard, Nicko et Flavie à Toulouse, comme si un aimant attirait les sandballeurs les uns vers les autres!
Quelques médailles plus tard, les derniers participants finiront ce week-end sportif autour d’une bouteille de Baileys vieillie en coffre de seat, et pourront se coucher en rêvant au doux sable aveyronnais, à ses rencontres improbables et à ses parties de chasse improvisées au bord du lac !

Emportés par le rayon vert de la vie, on s’éloigne, on se perd, on se retrouve, on est moins présents qu’auparavant, mais tant que ces oasis de bonheur subsisteront à flanc de chartreuse et sur les bords du Lévezou, on reviendra forts et verts pour tenter de faire perdurer notre utopie en vert et avec tous…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.