Ze résumé of ze épopée in Rennes:
Galette Saucisse je t’aime, j’en mangerai des kilos, dans toute l’Ille et Vilaine, avec du Lait ribot…
7H50, lorsque je rejoins la meute celte dans le TGV en gare d’Aix-en-Provence, et que je découvre les quelques cadavres de cannettes à houblons fraîchement descendues sur l’énorme trajet d’au moins 12 minutes séparant Marseille de Aix, je me dis que la journée risque d’être longue pour certains… et effectivement mes supputations se vérifieront plus tard…
Toujours est-il que nous voici installés au (presque) grand complet dans 2 carrés (magiques) avec un dispositif en 4-3, Bardy/Coolbhoy/Bubu/Steacka à la contrée, LaRiche/JS/Didier à l’atelier Equipe/mots croisés. Schramm, du nom de son siège abandonné, reçoit pour sa part son lot de cannettes éclusées.
A l’heure de jeu, alors que le match s’était déroulé jusque là dans un état d’esprit irréprochable, et que même les contrôleurs n’avaient rien trouvé à redire, premier fait de jeu : une hooliganette marseillaise, de type cagole mal baisée, déguisement complet Talons/ Ficelle/ jupetropcourte/ fauxnibards/ frangedepute/ boucheversiongarage/ maquilléecommeunevoiturevolée, excédée par les cris d’Ourson en rute de Romain, finit par se lever et réclamer d’une voie de vendeuse de poisson sur le Vieux-Port un mythique « Vous pouvez pas faire moins de bruit, y’en a qui dorment » .
Bubu aiguise ses crampons, mais est finalement retenu par Jean-Luc, qui glisse un laconique « on va essayer », qui finit par rassurer un wagon comblé par tant d’effluves de houblon macéré et de relans de flatulences intempestives…
Le voyage devient long, mais heureusement, LaRiche a prévu un casse-dalle complet : Pain, Jambon de Paris, Rillette du Mans…bref que du produit Breton en somme…
Jean-Luc prend la grande décision d’aller faire une sieste à 13H43, avant que le train n’arrive en gare de Rennes à 13H47, ce qui vaudra, à son réveil, une bordée de « ta mère » et autres variantes aux autres voyageurs tout heureux d’être ainsi salués.
Il est temps de se rendre au fameux Pub O’Connels, repère celte rennais par excellence, situé en face de la place du Parlement où quelques 1000 supporters celtes ont élus domicile dans la plus grande tradition : Bière à volonté, torses nus, voire en slip, grandes chandelles dans un ballon qui traverse la place, fumigènes, chutes, chants…
Nous en profitons pour poser nos valises au Pub et attaquer les futs…la fatigue commence déjà à se faire sentir chez certains…
Steacka et Didier font du tourisme et ramènent des produits bretons…Bubu lui aussi fait du tourisme, grâce à une espèce d’ex spice-Girl qui serait devenue gouteuse chez Mac Donald…son habit de lumière vert et blanc, mis en valeur par son petit 150/140/180, a au moins le don de faire rejaillir la lumière dans les yeux rougis de Bubu, plongés dans la profondeur de son décolleté…
Marty, un ancien de la maison celte, nantais de son état, nous rejoint, et nous prenons le bus direction le stade de la Route de Lorient…Sauf Bubu et Bardy, qui pour une sombre histoire de billets oubliés dans les sacs précédemment rangés dans le coffre d’une voiture, auront le droit à une visite guidée de la ville en bagnole.
Arrivée au stade, direction « Le Valy », sanctuaire des avants-matchs rennais, où Didier a une véritable révélation en goûtant la fameuse galette/saucisse rennaise… 1 puis 2, 3 galettes, et à la 4e il prend la soudaine décision d’appeler sa femme pour lui dire que c’est décidé, il ne rentrera pas à Marseille et préfère finir sa vie à Rennes en bouffant des galettes/saucisse tous les jours !
Jean-Luc et Bubu finalement arrivés, direction les travées du stade, juste à côté des supporters du celtic, dans une ambiance de feu !
Le soufflet retombe à peine après l’ouverture du score de Cha-Du-Ri (mais tu n’en auras pas) d’un superbe CSC sur ouverture de Costil (meilleur gardien français).
Le Celtic reviendra au score sur une tête consécutive à un coup-franc inexistant, et au terme d’un match moyen, malgré le courage des supporters rennais, encourageant à tue-tête leurs protégés à coups de « Allez Pitou » (Pitroipa pour les intimes) ou « Allez Youssef » (Hadji).
La sortie est rocambolesque, les fans du celtic étant parqués derrière les grilles en attendant que le stade se vide, ces derniers s’énervent et demandent à sortir…pour aller manger de la galette/saucisse… Bubu n’est pas de cet avis et tente de les calmer, et de faire gagner du temps à Didier pour qu’il lui reste encore quelques galettes /saucisses à grailler ! Mal lui en prend puisque un de nos amis scottish lui met un combo spécial taloche/crachat! S’ensuit une scène digne de Godzilla tentant d’arracher la grille…sous les yeux ébahis des stadiers rrrreennais !
Tout rentre dans l’ordre et re-direction le Pub pour aller speaker english avec nos amis celtes, non sans que Didier eut goulument avalé 12 nouvelles galettes/saucisses sur le chemin…
C’est là que les 1ères mouches tombent, à l’heure où pour ma part il est temps de passer à la phase B quand le houblon n’agit plus : le Whisky !!! Quelques anciens celtes écossais de Marseille nous rejoignent, ainsi que quelques gars du cru bien décidés à montrer au marseillais qu’à Rennes on n’a pas de montagnes mais une sacrée descente ! Tout ce petit monde décide brillamment vers 1H du mat’ d’aller se restaurer, ce qui a le don de sortir Didier de son coma post gallettesaucitique…
Direction le Café Noir, aussi nommé chez nous le « Black Minou », pour ces 3e mi-temps rennaises de légende où nous ne mangions pas que nos assiettes… Bien entendu, comme depuis le début de la journée, la clientèle du resto est tout de vert et blanc vêtue… Après avoir ingurgité quelques victuailles et bouteilles de pinard, c’est logiquement que la salle entière entame des chants à la gloire du celtic… « Fields Of Anthery », « You’ll never walk alone », … les ecossais n’en reviennent pas de nous voir brailler en Anglais!
Nous sommes alors expulsés du resto vers 2H30 et il faut alors prendre une décision: se finir or not se finir? Sacs récupérés 1/2h plus tard, les celtes ont de quoi se changer pour s’en aller enflammer les dancefloors…mais la plupart décident bizarrement d’aller se coucher dans un hall d’immeuble adjacent.
Je retrouverai toute l’équipe 3H et 1 bouteille de whisky (avalée dans un lieu de perdition rennais) plus tard en train de ronfler dans la gare, et, à ma grande stupéfaction, je découvre que Jean-Luc a troqué le Kilt pour un Jean et une paire de pointues en croco qu’il a dû piquer à un Crocodile Dundee qui péchait le long de la Vilaine ! Bordel, il voulait donc se confronter à la nuit rennaise et un fâcheux malentendu l’en a empêché !!!
Il est l’heure de reprendre le train et de quitter la chaleur rennaise pour le froid Marseillais… Au fait qui a dit qu’il pleuvait tout le temps en Bretagne ?
Les ronflements de la mobylette Didier nous accompagneront sur notre chemin…
Putain, vraiment de la bombe ce reportage !!!
Fidèle, soigné, vivant, marrant….voilà la face cachée de Pitou !!!
Merci
trop bon ce résumé !! un petit périple qui restera dans ma tête … A noter aussi le passage où une femme a eu peur en rentrant chez elle (5 animals allongés dans le hall) !! Pitou tu nous régale !!
En tout cas, on vous a remarqué, j’ai 1 handballeur exilé et 1 sandballeur venu au match qui vous ont repéré dans la marée verte et blanches… C’est dire !!
EN tout cas, ca sent encore la grosse journée 🙂
Bravo ! du grand Pitou…. Adri Assouly et Darmouze n ont qu a bien se tenir ! ! !