Vendredi 24 octobre 2025 au stade michelier 20h puis changement de stade a prayet 20h00
Buteurs : Jean michael, José, Nico a.,Fred
bye nico
Premier match à Saint-Marcel, et voilà qu’on arrive à l’heure, enfin presque ! Chacun débarque à son rythme, comme si on était en train de sortir le pastis. Bruno a raison, pour les prochains matchs, on devra se pointer plus tôt pour avoir le temps de s’échauffer et de faire quelques passes ensemble. Bon, l’échauffement est un peu court, mais la bonne humeur est là, et c’est ça qui compte !
Le coach nous rassemble et son discours est clair : il ne veut pas voir les erreurs qu’on a commises lors des entraînements. On démarre avec Rémy et Jean en défense, Joe au milieu, Jean-Mi et Fred sur les ailes, et Thierry dans les buts. José, lui, est là pour mettre le feu à l’attaque.
Sur la touche Charles, Cédric, Bruno et moi.
Sous la houlette de Jean, on pousse notre cri celtique de ralliement. Les gazelles, elles savent désormais à qui elles ont affaire ! Le coup d’envoi est donné à 20h10. L’équipe est solide, on a même la possession du ballon, c’est beau à voir ! Jo monte le ballon. José distribue à droite, à gauche, et Fred se retrouve face à la surface de réparation. Il feinte un tir, tout le monde retient son souffle, mais le défenseur n’est pas dupe, et quand Fred tire, il se fait contrer. Le rebond est pour eux et les gazelles en profitent pour nous contre-attaquer. Et voilà le premier but encaissé au bout de six minutes, une frappe bien cadrée que Thierry ne peut qu’admirer, spectateur impuissant de notre désespoir.
Mais ce soir, on a le Fighting Spirit ! On ne baisse pas les bras et on repart au combat ! Jo et José réalisent une belle combinaison, José envoie une talonnade à Jo qui centre sur Jean-Mi. Là, tel un Olivier Giroud, il contrôle, se retourne et troue le gardien ! But ! On suit les consignes, et comme on est nombreux, on fait tourner les remplacements pour garder tout le monde frais.
Juste après notre but, je rentre sur le terrain à gauche et Fred se retrouve au milieu à la place de Jo. Je vois les gazelles faire une remise en jeu, et comme souvent un vendredi soir après un but encaissé, ils sont à la ramasse, jambes lourdes et moral dans les chaussettes. Ils font une passe molle, je m’élance, je suis comme un feu follet sur la pelouse, et je les perturbe juste assez pour qu’ils dégagent derrière nos cages. On récupère la balle, parfait !
Tout devient un peu flou, je cours après chaque ballon, mais une nouvelle fois, après un changement, José se retrouve en position de tir et nous sort une praline dont il a le secret ! Deuxième but ! La mi-temps est sifflée, et notre coach est satisfait. La consigne est claire : ce soir, on gagne. On a joué mille fois contre ces gazelles, on les connaît par cœur, on sait qu’on peut le faire.
La seconde partie du match commence sous le signe de la confiance. La balle circule bien, tout le monde est dans le coup, et on continue le pressing. Jean-Mi sauve une balle in extremis, il me fait une passe en retrait, et là, à 3,50 mètres des cages, je fais une boulette et j’envoie une praline dans les étoiles. Mais pas de panique, un peu plus tard, on part en contre-attaque : Jean-Mi, Fred et moi. Jean-Mi me passe la balle, et je mets un beau plat du pied qui termine au fond des filets !
Il faut quand même noter que le second but des gazelles est absolument remarquable. Sur un centre, leur meilleur joueur réalise une reprise de volley acrobatique, exceptionnelle et perforante. Thierry a réalisé un très gros match : il nous a sorti trois tirs, dont un duel mémorable en face à face où, après une jetée au sol, il réussit à écarter la balle en hauteur.
Je ne peux hélas me souvenir de tous les moments de gloire de l’ensemble des joueurs. Pourtant, chacun a eu le sien ce soir.
Et puis, ce sera le tour de Freddo, qui nous sort une fusée atomique à 30 mètres. Les gazelles sont abasourdies. La victoire est à nous !
On termine sur un score de quatre à deux.
On rentre au vestiaire, victorieux et fiers, on se félicite. Deux victoires d’affilée. Je pense que tout le monde sera d’accord avec moi pour dire : on n’a pas perdu tous nos duels contre un putain de plot ! Il n’y avait aucune trompette ce soir, et on s’est bougé le fion comme des morts de faim ! On a été le soleil du Vieux-Port !
