Lundi 12 mai 2025 à 19h30 au stade Michelier.

CIC A – SC Mozes : 4 à 3.

Buteurs : Vincent, Garçou, Tristan et Bastien.

Passeurs : David, Marco, Bastien, Cédric.

Résumé par Garçou.

Observations diverses sur le match : météo parfaite, supporters habituels : Rom taxi et son frère, le steack, Ludo et sa femme. Et bien sûr Tonton un peu plus tard. 

La nostalgie disait Victor Hugo, c’est le bonheur d’être triste, triste de ne plus voir Vincent promener ses râteaux sur le vert. 

Triste de voir Steph troquer son habit de coach contre un fer 9. Triste de ne plus voir le muge et son crâne scintillant nous parler tactique et ses phrases mythiques.

Triste, mais tellement heureux d’avoir connu au sommet de leur gloire ces étoiles aujourd’hui bientôt éclipsées. 

Nostalgique mais pas amer quand notre passé semble meilleur, parfois, c’est souvent parce que notre présent est trop insipide. 

Mais c’est à nous, par la force du rêve, de faire renaître ce qui, encore et encore remplira nos joies. Ce qui nous fera chanter et valser. Olé et faire de cette nostalgie non plus un bonheur d’être triste, mais la joie indicible d’un présent sublime.

 Si le foot possède une magie, c’est de nous faire grandir sans vieillir.

Finalement le coach a raison, les performances individuelles, ce n’est pas le plus important. On gagne et on perd en équipe.

La saison est sur sa fin, avec des hauts, des bas, plutôt amer comme certaines bières, les puristes apprécieront.

Des matchs à rebondissements, favorables et parfois plutôt défavorables. Par égard où mégarde, nous perdons certains matchs. Puis avec envie et solidarité nos performances aboutissent à des victoires. Rien n’est stable, notre électrocardiogramme est très variable pendant un match et surtout pendant toute la saison.

Ce match est donc un condensé de toute cette saison : un mélange de bonheur, de joie, de frustration, d’énervement, de soulagement. La dramaturgie est totale, mais à la fin la victoire est plus belle.

Ne gâchons pas ce que nous avons bâti, continuons notre histoire.

Trinquons au passé et levons nos verres à l’avenir.