Vendredi 04 avril 2025 à 20h30 au stade de la Bedoule.

Buteurs : Mathieu 2, marco, fidel, coluche

résumé fidel

18ème journée de championnat vs FC Roquefort la Bédoule
Vendredi 04 avril 2025 à 20h30, Stade joli et raccourci
Equipe: Franky, Vincent, Raphaël, Charles Aurélien, Maxou, Nico, Coluche, Cédric, Matt,
Marco
Remplaçants; Fidelo, Espo, Silvestro, Lolobispo
Coachs BIS-Bis: Steph/Cyssou

« Le « moi » intérieur de quand j’étais petit m’av… » Ah ben non, ça c’était déjà le début de ma chronique de quand j’avais déjà dû faire le résumeur.
Résumé CIC V11-FC. R.la BEDOULE- prise 2/ ACTION!
« Vous le savez peut-être, et si vous ne le savez pas c’est parce que vous êtes des gros incul… » Merde, ça c’est le début d’une chronique de Stéphane De Groodt coaché par Daniel Prévost.
Résumé CIC V11-FC. R.la BEDOULE- prise 3/ ACTION!
« Sur le long de l’Huveaune dans le massif de l’étoile, les vieilles chattes font une halte du côté de Roquevaire. » AAAAAAHHHH!!!!! C’est un copié/collé du super résumé de Geo. Bon, aux grands maux (mots?), les grands re-merdes (ça veut dire qu’il y avait des merdes à soigner avant).
Ô muse de la poésie, des résumés de foot, des calembours et de la gaudriole, j’invoque ta toute puissante bonté. Epargne-moi la page blanche, les faits pour les faits, et guide donc ma plume ou mon clavier. Merci pour tout.
Résumé CIC V11-FC. R.la BEDOULE- prise 4/ ACTION! ‘Aller, c’est parti.
♬ Attention mesdames et messieurs dans un instant ça va commencer (oh putain ça va être long….) Aller; promis c’est parti.
♬ TAAAN-TA-TA-TA-TA-TA-AAAAAAN (sur l’air du générique de la série « les
Incorruptibles », faite de suspense et d’action. Je sens que je tiens un truc avec pas mal
de–spoiler alert- Matt et 2 maths, de jeux de mots tous plus fins les uns que les autres, de tirets et de parenthèses, de pourquois, et d’éclaircissements sur les patronymes et arbres génitologiques de certains. Let’s go!)

Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque, à l’issue de notre belle rencontre contre nos vieux amis de Roquefort la Bédoule, le coach Bis Bis-qui jusque là n’avait pas pris une seule mauvaise décision de toute la soirée- ne trouva rien de plus judicieux que de me confier l’impossible mission (♬ tan-tan—ta-ta-tan-tan-ta-ta tan-tan— tou-dou-dou/tou-dou-dou/toudou) de faire cet interminable résumé. Dans ma tête, le « moi » de quand j’avais sept ans qui poussa son père au suicide avec ses interminables « pourquois? » se pointa à la fenêtre et commença à me torturer. « Pourquoi joue-t-on à La Bédoule puisque c’est nous qui recevons? » « Pourquoi Mimet y préfère faire des parties de yams plutôt que de venir nous voir jouer et nous insulter pacifiquement à la nippone? » « Pourquoi c’est pas Cyssou qui fait le résumé pour sa première en
tant que Coach Bis-Bis? » « Pourquoi c’est moi, qui n’ai marqué qu’une fois de la tête et pas Matt, qui a marqué deux fois de la tête, qui doit vous saouler avec mes interminables « pourquois »? Et enfin « Pourquoi Matt y marque deux buts, y fait pas le résumé et y part en vacances en Ecosse et moi je reste ici, bloqué depuis huit jours devant mon ordinateur, loin de mes terres ancestrales? Parce que, ne vous méprenez pas, Martinez n’est que le nom d’acclimatation de feu mon père John MacMartin, qui affecté par une goutte chronique dut fuir ses hautes terres pour des cieux plus cléments. Déprimé après quelques mois dans le Sussex au milieu des anglais-
logique me direz-vous- Gene Martinson atterrit sous le chaleureux soleil méditerranéen, sous lequel Juan Martinez finit sous antidépresseurs à cause d’un trop plein d’inutiles pourquois.
« Mais pourquoi nous raconte t-il tout ça? » me demanderez-vous. « Attention! La dépression vous guette » vous répondrai-je. « Mais pourquoi tant d’amertume après un si belle victoire? »
« Demandez-donc à la cheville de Cyssou. Ou à l’excellent résumé de Geo. Comment passer derrière un tel chef d’œuvre de l’absurde sans se ridiculiser? Comment tirer quelques sourires alors que tout le monde s’est poilé en lisant les aventures de Cédric le Turc- qui cela dit en passant n’a de turc que les mèches. Nous savons tous de sources sures que Cédric est en fait Lyonnais de souche et que c’est par souci d’acclimatation que son patronyme s’est corsifié à son arrivée sous le chaleureux soleil méditerranéen. Mais je divague, onze rouleaux et douze lames
de fond (spéciale dédicace à Geo). A partir de là, ce résumé plus que poussif commence.
La partie début sur un stade neuf, superbement coloré, tout aussi long mais moins large que par le passé mais surtout après le coup de sifflé initial de l’arbitre. Les deux équipes se craignent et se respectent, mais les vieilles chattes prennent progressivement l’ascendant sur leurs adversaires, et nous ouvrons logiquement le score sur une tête de Matt-celui qui ne fait jamais le résumé- servit admirablement par Coluche. Sur le banc, pas le temps de crier: « Et Oua…… » que l’attaquant bédoulen saute dans un train à grande vitesse et déjoue un alignement en zigzag de notre défense, se joue de la sortie de Franky et égalise dans le but vide. Tout à re(chemin
de)faire. Mais je m’égare ferroviaire.
On ne baisse pas la tête, on repart fièrement chercher cette victoire qui nous rapprocherait du titre, et après un nouveau débordement d’Arnaud, Matt-qui est certainement meilleur en résumé et visiblement meilleur de la tête que du pied, reprend l’offrande à bout portant dans le but vide, mais sur la transversale. Si Mimet avait assisté à la rencontre, il aurait sans aucun doute rebaptisé notre avant-centre supersonique en Mathieu MONVIERMAINTENANT!!!!!!!
Fort heureusement sur le rebond, leur défenseur fauche notre attaquant. Péno. Contrairement à Espo et Aurélio, Marco le met au fond des poteaux.
Nous contrôlons les débats en dépit des efforts bédoulens pour casser les jambes de Matt. Leur numéro 16, ridiculement déguisé en minion qui aurait mangé Edgar Davies et chié Philippe Touvenel, n’ayant pas compris que le point fort de MONVIERMAINTENANT!!!!!!!!! c’est la tête et pas les pieds, le découpe à plusieurs reprises et se voit décerner un carton blanc pour l’ensemble de son œuvre. C’est le moment que choisit Nico pour signifier sa fatigue post- partum. Les coachs Bis ne se consultent pas et me somment d’enfiler mon vert et blanc de chauffe. Je m’exécute sans demander « pourquoi? », puis touche aux abords de la surface adverse, puis centre au premier poteau de Coluche qui maîtrise cet exercice à la perfection, puis
je saute, puis je reprends de la tête, puis ça fait 3-1. Et ça vous vaut cette purge de résumé.
J’en profite pour m’interroger: pourquoi cette tête rentre à la Bédoule et pas à Roquevaire? La réponse nous est fournie par notre très perspicace coach: je ne marque que lorsqu’il n’est pas sur le banc. Depuis Steph Blanc à beaucoup crié: « Mimet, Démission! » et moi je prie pour qu’il ait des tournois de yams tous les vendredis.
Mais je m’égare St Charles Grifoni commence à tirer la langue, la cuisse et les talons, mais comme le guerrier qu’il est, il sert les dents et tient bon jusqu’à la mi-temps.
Juste le temps pour Raphaël de nous demander de ne pas prendre de but dans les cinq premières minutes et à Laurent Silvestro Stallone, l’étalon qui déboite tout ce qui se déplace en déambulatoire de rentrer sous la clameur de ses cousins, pour que sur un corner, nos adversaires de la ♬ Béboule de flipper qui roule, La Bédoule de flipper, si pas cool, réduisent le score.
Nous reprenons nos esprits, reposons le bien sur le ballon, repartons de l’avant, lorsqu’il me pousse une troisième couille qui m’oblige à demander le changement. Mais je diverge: « VERGE! BITE! COUILLE! SA MÈRE L’ARBITRE! » Ah non, sa c’est un des minions bédoulens, ou Cyssou, personne ne le saura jamais. Je demande donc à sortir. Coaching payant car le milieu que forment à présent Auré, Maxou et Nico est très au-dessus de la moyenne. Ils ratissent mieux que des ratisseurs et bâtissent mieux que des bâtisseurs. Sur une récupération, Maxou donne sur Marco qui se démènent au milieu d’une forêt de jambes adversaires, transmet à Coluche qui vient abattre le dernier arbre dans les bois de Roquefort. (Deux passes décisives, un but et c’est moi qui dois écrire des conneries alors qu’il m’est poussé une troisième couille.)
On respire, même si des fois ça ne sent pas bon le Roquefort.
Pendant tout ce temps- à peu près 24 minutes et 17 secondes, Laurent a dû, comme on dit en Espagne: « Danser avec la plus moche ». Après moult tango, boléro et chachacha au cours desquels l’étalon lui a fracasser les gros et petits orteils, c’est sur un pasodoble que l’arbitre sanctionne une minime faute de pied aux abords de la surface. Comme l’an passé, leur patator en chef décoche une mine en plein dans la lucane de Franky, qui jusque là n’avait pas eu grand chose à faire, même pas un petit brin de ménage. C’est peut-être pour ça que le monsieur à voulu nettoyer les toiles d’araignées. (Petit message à Franky en passant; fais gaffe, une fois c’est un accident, deux fois c’est une habitude-faudrait pas que ça en devienne une si tu ne veux
pas devenir le frère de Mathieu MONVIERMAINTENANT!!!!!!!!!!!!!!!! au retour du joueur
de yams).
On encaisse le but avec panache et on repart de plus belle pour aller danser et sur un
mouvement magnifique, Nico apprend à Maxou comment mettre un ballon millimétré dans la course de l’homme dont les implants stambouliotes flottent au gré des vents provençaux. Cédric se défait de 16 joueurs adversaires, revient dans son camp, dribble Maxou et Coluche (pour ce résumé, j’ai été payé au mot) puis a la clairvoyance de ne pas centrer dans les pieds de Matt, qui reprend de la tête tel un cul-de-jatte et fusille, sans sommation et avec beaucoup de vice, le portier d’en face.
(Au passage, le Turc il est élu homme du match deux fois de suite, il a des beaux cheveux tout neufs, et tranquilou-bilou, pas de résumé; moi qui ai une troisième couille et la tonsure de Zidane/chaussé-aux-moine de Bétharram 98…)
La partie se termine sur un énième coup d’éclat du minion en chef, qui se fait jeter par l’arbitre,sa mère, ses frères et ses sœurs, un instant de bonheur, et l’entrée d’ Espo qui malgré des heures à faire la vaisselle et à bouffer la charcuterie de Mimet (un autre qui va rejoindre la fratrie des MONVIERMAINTENANT!!!!!!!!!!!!!) n’a rien perdu de son physique légendaire.
Pendant que certains, après une douche froide et des remerciements chaleureux aux jeunes chattes-Marco, Vincent et Raphaël- qui sont venu(e)s filer la main et les pieds- décident de se finir au Mcdo ou pire, au KFC, le plus proche, Steph Coach Bis et moi refaisons le monde au pub.
Voilà, la purge est finie. « Et les maths dans tout ça? » me demanderez-vous, incrédules devant cet oubli flagrant. Je pourrais vous raconter que le matin du match, j’avais organisé et assisté à un cours sur la théorie des nœuds et des groupes libres. Et là, je vois poindre votre stupéfaction, votre ahurissement, votre effarement. Mais de grâce les amis, par pitié les ennemis, pour votre santé mentale, ne me demandez pas « pourquoi? »