Lundi 03 mars 2025 à 20h30 au stade Pie d’Autry.
Buteurs : marco, david, logan, Seb G, Bastien, Tristan x3
résumeur : Leo Meskaï
FSGT LEAGUE
Stade Pie d’autry Allauch
Lundi 03 mars 2025
CIC A vs Allauch : 8–2 (score mi-temps 2 – 1)
Buteurs : Bastien, Sébastien G., Tristan X3, David, Marco et Logan
Passeurs : Sébastien G x 2, Bastien
Observations diverses sur le match : météo clémente, terrain humide, installations Algeco sa mère, arbitre niveau FSGT tout va bien
Equipe: Alex – Walid Guillaume Floryan Vincent (cap) – Tristan Antho – Sébastien G. Bastien Logan –
Marco
Banc : Aurélien, David, Stéphane et toujours pas de Muge.
Dirigeants : Stéphane
TITRE : du foot, du suspense…et un Algeco
RESUME
« Les gars, désolé, finalement pas de pizzas, pas de vestiaire… Ah si, un Algeco. Donc pas de douche ni de chiottes… ambiance. »
C’est avec cette annonce du coach digne d’un début de Koh-Lanta que notre équipe a débarqué à Allauch un lundi soir frisquet, les rêves de pizza fondus aussi vite qu’un marquage sur corner.
Entre un terrain vaguement éclairé et une buvette fermée (crime contre l’humanité
footballistique), les joueurs ont compris qu’ils allaient devoir faire preuve de courage.
Au coup d’envoi, c’est une équipe réduite à 14, coach inclus, suite à la « renonciation » de notre cher Muge, qui a décliné l’invitation à Allauch comme il refusera quelques jours plus tard une opportunité en sélection.
N’est pas Muge qui veut… et visiblement, n’est pas joueur disponible qui veut non plus. Le décor est planté : une équipe en effectif réduit, un vestiaire façon chantier en cours et une envie débordante (ou pas) de braver le lundi soir marseillais.
Côté composition, surprise du chef : c’est Alex qui va tenir les cages ce soir ! Un rôle aussi inhabituel pour lui que de voir un lundi sans galère sur la L2. Meilleur passeur contre son équipe, il s’apprête à vivre une expérience qui nous rappelle une autre grande épopée : la pige (une seule, et certainement la dernière) de notre Floryan national dans les buts. Un moment d’histoire, tout comme ce match qui s’annonce riche en rebondissements, en sueur… et en regrets de ne pas avoir
de douche à la fin.
Le Celtic démarre comme il se doit, avec l’efficacité d’une équipe qui sait qu’elle n’a ni vestiaire ni pizza pour se réconforter en cas de défaite. Et qui d’autre que Bastien pour ouvrir le score ? Malgré un vis-à-vis direct du niveau Champions League… version FSGT, il trouve le moyen d’ajuster le gardien et de lancer les hostilités.
Le Celtic prend donc les devants et, histoire de ne pas faire durer le suspense, tente de creuser l’écart sur coup franc. Qui d’autre que notre tireur attitré pour s’en charger ? Sébastien s’élance avec la précision d’un horloger… touche la barre, voit le ballon rebondir sur le gardien comme un flipper mal huilé, et finalement, ça finit au fond ! Un but d’anthologie ? On va dire que c’est l’intention qui compte. En attendant, on mène au score, et ça, c’est presque aussi beau qu’un vestiaire avec des douches.
Mais ça, c’était sans compter sur notre légendaire générosité. Parce que dominer, c’est bien, mais relancer proprement sous pression, c’est un art.
Un ballon anodin traîne dans notre coin du terrain, et plutôt que de dégager à la bonne vieille méthode « FSGT sécurité », on décide de jouer au petit jeu : à toi, à moi… non, à toi vraiment… Ah ben non, finalement à l’adversaire.
Pressing, récupération, passe tranquille au collègue seul dans la surface, et bam, but dans le but vide. 2-1. Cadeau, avec le nœud en prime.
La demi-heure de jeu arrive, et c’est le moment tant attendu des changements. Enfin… du sang frais, façon de parler, parce qu’avec l’échauffement minimal et les jambes déjà bien lourdes, on est plus sur une infusion tiède que sur une vague de fraîcheur.
Heureusement (ou malheureusement, selon le point de vue), la mi-temps arrive assez vite sans que le score ne bouge. 2-1, tout reste à faire, et on en profite pour souffler un coup… enfin, façon de parler aussi, parce que sans vestiaire, c’est pause debout en cercle, ambiance briefing d’auto-école.
Notre Stéphane, cher à notre cœur et encore plus à ses ischio-jambiers, prend la parole à la mi- temps. Avec la sagesse d’un vieux briscard et la lucidité d’un gars qui n’a absolument pas envie de fouler cette pelouse synthétique traître, il nous délivre les conseils nécessaires pour faire la différence en seconde période.
L’objectif est simple : éviter de le voir entrer en jeu, pour le bien de l’équipe… et surtout pour le bien de ses genoux.
La deuxième mi-temps reprend et, sans qu’on sache vraiment pourquoi ni comment, le match bascule dans une autre dimension. Place à un véritable festival : des buts en pagaille, des accélérations sorties de nulle part, des crochets venus d’une autre époque… et bien sûr, des buts hors-jeu qu’on ne peut voir qu’à ce niveau-là.
Des hors-jeu signalés trois heures après, des appels jugés « limites » mais validés avec une conviction toute relative, bref, du grand art. On se croirait presque dans un best-of des erreurs arbitrales de district, sauf que là, c’est bien réel et c’est nous qui en faisons les frais (ou qui en profitons, selon le camp).
Puis vient le moment de gloire de celui qui ne le sait pas encore, mais qui est en train de s’offrir un match XXL… à sa manière. L’homme du match ? Tristan. Pourquoi ? Parce qu’il a tout fait pour.
Vraiment tout. Des courses, des frappes, des dribbles, du pressing… mais alors des passes décisives? Ah non, faut pas déconner non plus.
Le gars a décidé que ce soir, c’était SA soirée.
Un cri résonne dans la nuit d’Allauch, sincère et chargé d’émotion : « Tristan, enculé ! ». Preuve ultime qu’il a marqué les esprits, et peut-être aussi quelques filets.
Pourquoi on vous dit tout ça ? Parce que notre milieu du soir, Tristan, va inscrire un triplé digne des
plus grands exploits… ou des plus grands coups de chance, on ne sait plus trop à ce stade. Le clou du spectacle ? Un but survenu après… un crochet ? Non, attendez… deux crochets ? Non plus, trois crochets !
Trois crochets pour faire tourner en bourrique toute la défense et le gardien, suivis d’un tir imparable que même un chat noir de six mois n’aurait pas pu arrêter (et pourtant, il aurait essayé, hein). Et voilà que le score s’affiche enfin : 5-1.
Mais alors, attention. Parce qu’un match de foot, même à Allauch, n’est jamais fini tant que l’arbitre n’a pas sifflé. C’est ce qu’on croyait, en tout cas, avant que l’adversaire ne vienne nous donner un petit coup de frayeur.
Un ballon mal maîtrisé dans notre camp, un peu de panique en défense, et voilà que, malgré un hors-jeu flagrant de plusieurs mètres (on parle presque d’un Algeco en plein milieu du terrain, là), l’attaquant adverse parvient à réduire le score. 5-2. Ça nous fait quand même un peu sourire, mais on reste concentrés… pour l’instant.
Le score passe à 5-2, et l’ambiance devient un peu moins sereine. Mais bon, avec Stéphane qui s’agite sur le banc comme si c’était la finale de la Coupe du Monde, tout le monde garde espoir. Ça va le faire, ou pas ?
Puis, c’est David qui prend les choses en main. Un coup franc obtenu à 20 mètres, et là, tout le monde s’attend à ce que l’artificier habituel prenne ses responsabilités.
Mais David, avec la confiance d’un homme qui connaît la musique, se tourne vers l’artificier habituel et lui indique qu’il va s’en charger. À peine la demande formulée, une voix lointaine s’élève de la défense…Floryan ?
Un appel qui sonne comme un écho d’un autre temps, mais David est déjà concentré, prêt à faire parler la poudre. Ce qui suit ? C’est aussi simple que les saucisses Herta : une frappe parfaitement exécutée, bien au-dessus du mur, et là… bam, côté gardien sous la barre. 6-2, et une leçon de coup franc donnée comme on joue à la marelle.
Floryan, lui, semble prendre des notes, probablement pour éviter d’essayer une frappe « extérieur du pied » la prochaine fois (qu’il voulait tenter mais qui a sans doute été « dissimulée » sous un thème imposé pour ce match).
Ça commence à prendre la tournure qu’on aime, mais un vrai match du Celtic cette année ne serait pas complet sans une touche de magie de la part de nos artificiers. Et qui d’autre que le pichichi du dernier exercice pour rajouter sa pierre à l’édifice ?
Marco s’en va inscrire son but du soir, un petit chef-d’œuvre bien placé, histoire de se rapprocher au classement des buteurs. Rien à dire, c’est propre, c’est net, c’est tout à fait dans son style.
Mais évidemment, c’était sans compter sur Logan, le spécialiste du suspens, qui aime se faire désirer.
Après plusieurs tentatives infructueuses, le garçon a décidé qu’il était temps de récompenser ses efforts. Et dans les tout derniers instants, il s’offre enfin son but, comme un cadeau d’anniversaire retardé, mais bien mérité.
Le score final ?
8-2, et une soirée marquée par des individualités en feu, des buts à foison, et un esprit d’équipe qui finit de briller, sans grosse intensité mais avec tout de même un Algeco qui aura eu son moment de gloire.
Et bien sûr, toujours pas de pizza, mais qu’importe, le Celtic s’est régalé autrement. La célébration se poursuivra donc sur le parking, éclairée uniquement par les pauvres ampoules du stade, jusqu’à 23h.
Des rires, des blagues et cette ambiance si particulière qui fait qu’on oublie presque qu’on n’a ni vestiaire ni pizza.
Hail Hail, the Celts are here, et malgré tout, c’est comme ça qu’on les aime, ces moments de pur bonheur (sans douche, mais avec le cœur).

Pas de pizza, pas de chocolat….. mais une très belle victoire !!!!
En espérant qu’elle en appelle d’autres….