Samedi 10 février 2024 à 17h au stade Prayet.
CIC – CS Chili : 4 à 5
Buteurs : Alexis (x2), Flo Gainier et Max Lorin.
Résumé par Batbeu.
Berthuin
Collin
Ferrat
Lorin
Bonnevie
Msaidie
Landi
Landi
Collomp
Paniagua
Gainnier
Mayor
Goslan
Cannas
Espo
Et le 16 sera remi meresse sauf si blessé(test à l’échauffement) ça sera pelozuelo
Il aura fallu un 1/16e de finale lamentablement perdu pour nous rappeler que les Anciens (vaguement appelés vétérans hybrides de la D) ont toute leur place au sein des confrontations les plus élevées de notre fédération. Maigre consolation tant la défaite fut cruelle sur le pré du stade Prayet. Après une première mi-temps synonyme de naufrage où se sont côtoyés erreurs
individuelles, manque d’intensité et mauvais choix (1-4), la seconde donna lieu à un sursaut d’orgueil récompensé de trois buts (4-4). La séance de penaltys et son lot d’incertitudes semblaient nous ouvrir des bras raffermis par ce retour au score inespéré mais une nouvelle erreur dans les derniers arrêts de jeu nous condamnait à l’élimination (4-5).
La nature humaine veut qu’on trouve des coupables quand le Destin nous tourne le dos.
Spontanément, beaucoup de regards se tournent vers Oswald. Notre gardien, celui-là même qui nous a sauvé contre Plan-de-Cuques, s’est rendu coupable de plusieurs erreurs dont la dernière qui nous condamne. Ceci étant dit, je dois rappeler qu’au cœur d’une équipe expérimentée de trentenaires, il fait parti des plus jeunes joueurs du groupe. La pression peut être davantage néfaste chez les plus jeunes : gardons le en tête et évitons l’écueil du bouc émissaire. Autre explication à cette défaite, le manque d’expérience des sélectionneurs. Au lendemain de la débâcle, la rumeur
voudrait que « c’est normal, comment tu veux que ça fonctionne entre un mec qui s’occupe du matériel et un vieux prof ? ». Loin de m’insurger, je dois reconnaître que cet attelage a dû semer a minima le doute. Et encore peu savent combien avec Jo nous nous écharpons le vendredi soir sur le terrain ! Cependant, notre entente et les prestations plutôt réussies en poules nous avaient nous- mêmes rassurées. Suffisamment pour fédérer un groupe ? Peut-être pas. Ultime explication, cette notion de collectif justement. Est-il normal que sur 160 licenciés, nous ayons eu du mal à
sélectionner des joueurs « disponibles » pour disputer un match attrayant au possible ? En coupe, à la maison et contre des Parisiens. Que demander de plus ? J’entends les arguments des blessures, des mecs indisponibles, de ceux qui sont suspendus mais le fait est que nous débutons le match avec une équipe particulièrement remodelée. Par ailleurs, nos paris – à savoir la titularisation de Flo Gainnier en 10 et le replacement de Rémi en pointe – ne se sont pas avérés payants non plus. L’heure
du bilan est peut-être encore précoce me direz-vous. A compléter.
La tradition veut qu’on loue les qualités de l’adversaire quand on a perdu. On donne ainsi l’image d’un bon perdant. Je n’appartiens pas à cette catégorie. La mode est au fair-play, ce concept un peu étrange selon lequel on se fait enculer en disant merci. Je préfère encore la mauvaise foi. Je dois malgré tout reconnaître que cette valeureuse équipe du CS Chili ne nous a pas facilité la tâche de part leur appétit en première et un gardien pas piqué des hannetons.
La défaite est d’autant plus amère qu’elle confirme que la coupe Delaune se refuse à ceux qui ont gagné ses faveurs l’année précédente. Nous n’avons pas su faire mentir cet adage.