Vendredi 24 novembre 2023 à 20h au stade Batarelle.

CIC V11 – FCN Crimée : 3 à 2.

Buteurs : weeeeeee, Coluche et Cédric.

Résumé par weeeeeeeeeeeeeeee

Récit sur la bataille de la Batarelle du 24 novembre 1923 « en mémoire à nos valeureux combattants tombés pour nos couleurs ».

Il est 19h48. Sous l’escorte du lieutenant colonel Leoni nous faisons notre entrée dans le camp de la Batarelle. 

Très bel accueil du vent, prêt a nous décorner comme des cocus…même Fidel y passera…. 

Un froid à congeler la chatte, tant mieux dirais-je, car une fois la porte du vestiaire poussée : l’odeur de la vielle chatte !!! Elle ressemble plus à celle d’un fruit de mer à barbe, qu’on a laissé se décomposer dans la boîte à pêche de papi …..et oui !  

Bienvenu chez les vielles chattes (poilus). 

Le baume du tigre et les remèdes de très très arrière grand mère recouvrent à peine l’odeur ambiante du lit de mamie qui bave, et dans ce cocktail je dirai exotique… 

J’ai pensé un instant que nous étions des nems prêts à baigner dans cette sauce à l’odeur nauséabonde mais o combien savoureuse…(souvenir de Ðiện Biên Phủ) 

Je tairais (pas) les noms, mais le temps de mettre l’uniforme j’ai vu : 

-le mur tapissé en la gloire de l’Irish Citizen Army. 

-distribution des rations de combat en purée. 

-des vétérans huiler leur prothèse de hanche. 

-les dentiers remplacés par des crampons directement sur les gencives. 

-Steph finir de graver son obu, armes au poing, prêt à lever le camp.  

-dans la douche sur le strapontin, c’est l’heure de la toilette pour le bleu Coluche : il devient incontinent sous le fracas des bombardements. 

-Franck lui a son alèse par balle déjà enfilée il est prêt à en découdre. 

-Aurelien écrit ses mémoires de guerre sur la bataille de Verdun, j’apprends qu’il était dans les tranchées avec Mathieu (de vrais soldats). 

-Jo nous raconte en chanson que c’était mieux quand Madelon vient nous servir à boireeeee… 

-Capitaine Cissou s’équipe au râtelier et ajuste son fusil à baïonnette sur l’épaule.   

-j’allais oublier les absents obligés de se rendre à la commémoration des anciens combattants, et oui nous sommes encore en novembre.  

J’en passe et j’en passe mais l’odeur de la vielle chatte !! elle ne passe pas… elle me saisi de plus en plus, j’y prend goût. 

Tout un bataillon portant fièrement nos couleurs se retrouve en formation. 

Dernier rempart Nico. 

Sur les tours d’observations les lieutenant colonels Leoni et Cullia. 

Tenant defense le capitaine Cissou et le commandant Bardu. 

Nos sentinelles soldats Covelli et ville. 

En éclaireur le brancardier Jaja. 

Pour passer par les côtés le bleu Coluche et l’inépuisable légionnaire Mathieu. 

Le soldat inconnu en première ligne d’attaque.  

Une grosse pensée surtout pour nos soldats kamikaze Lolo Fidel et Jerome.  

C’est parti ! L’assaut est donné juste après notre cri de guerre. Dès la première salve nous encaissons un but sur une touche ; on est pas attentifs ni en place ça fait boom. Nous allons devoir panser les plaies et puiser dans nos ressources. 

Le général Ouajjou donne ses ordres, on fait le siège du but ennemi. 

Rapidement, leur première ligne d’infanterie saute, nous les encerclons, leurs vivres sont coupées et nous canardons, nous bombardons, c’est dur de régler la mire, le verrou ne saute pas, les ennemis se sacrifient sur leur ligne de but. 

La bataille fait rage mais nous sommes biens plus armés que nos ennemis du soir. Attention tout de même à ce que ça ne sente pas trop la poudre.

Sur une belle action le premier but arrive, il est l’œuvre du soldat inconnu qui avait son arme enrayé depuis le début de la bataille. Mais par solidarité des troupes, le lieutenant colonel Leoni donne une cartouche vide au bleu Coluche qui la remplit de poudre à canon, Sertissage de la douille pour le soldat inconnu puis il confie la munition à l’artilleur Jaja qui lui remet chargée à bloc après un contrôle qualité… Le soldat inconnu arme, et pan pan le goal est fusillé…ouf ! le plus dur est fait. Plus tard le cesser le feu de la mi-temps retenti. Score 1-1. TOUS À COUVERT. 

Le deuxième acte de la bataille de la Batarelle repart sur les mêmes bases. 

Le caporal batbedat catapulte le bleu Coluche dans un trou de mâchicoulis ; il se joue de leur dernier rempart en crochetant la serrure de porte 2-1. 

Nous baissons la vigilance et après une touche un espion adverse s’infiltre au delà de notre mur de défense : 2-2. Mince. Nous subissons peu d’assaut adverses mais nos pertes sont lourdes, à chaque fois ça score. 

Nous continuons à bombarder, mitrailler, fusiller, infiltrer, viser, tirer, boom, pan pan, pim, aiiiie… 

Et grâce au LC Leoni, perché sur sa tour de guet, qui peut cibler la cage : 

Coup-franc à 35m de la ligne de but. Malgré où grâce au vent il tente un tir direct, headshot ! la ligne est franchie. Les vielles chattes poilues mènent désormais 3-2 et les troupes sont rassemblés jusqu’à la capitulation de nos ennemies. 

Nos valeureux soldats retournent à leur quartiers pour fêter la victoire acquise grâce à l’abnégation et la détermination pour remporter ce combat ! 

Une bataille a été remportée mais pas la guerre.