8eme de finale de la coupe de France Delaune : AS Plus Loin A – CIC : 3 – 2 2021/22

8eme de finale de coupe de France Delaune : H02 : AS PLUS LOIN A / CELTIC IRISH CLUB : 15h – Stade de la Porte de Bagnolet – 72 rue L Lumière 75020 Paris

Résumé Gilles D.

Samedi 23 avril 2022

AS Plus Loin A – Celtic Irish Club : 3 – 2

Buteurs : Nando, Remi

Compo : Hugues – Coluche, Micka, Maxime, Jeremy – Brice, Maca – Nando, Diaz, Kevin

Banc : Antho, Remi, Dorian, Idir, Romain

Coachs : Jaja et Gilles

Supporters : Didou, Christophe, Meda, Didier Kilkenny, John et Ewen

23/04/2022, 9h00, départ pour Paris en TGV. Bonne humeur au programme.

Pas de retardataire. Après un petit conciliabule avec Jaja à la voiture bar, on commence les discussions individuelles avec chaque joueur, histoire de donner les consignes à chacun, trouver la motivation individuelle et prévenir du danger parisien.

Arrivée à la gare, on se sépare dans des uber pour arriver vers 13h15 au stade. Largement en avance. Parfait pour une préparation sereine.

Jaja et moi laissons les joueurs entre eux pendant 45 minutes.

14h00. Nous y voilà. Distribution des maillots, feuille de match… La tension monte un peu. Le terrain est pourri. Ouvert aux 4 vents… Echauffement sérieux. Le chef arbitre fait son speach, l’autre m’avoue qu’il n’a jamais arbitré en coupe… Il a l’air de découvrir les règles, à suivre…

15h00 début du match.

A peine le temps de mettre le chrono en route que Coluche déboule sur l’aile droite, centre, reprise sans contrôle de Nando qui place le ballon au premier poteau. 1 à 0 à la 2e minute de jeu !

Les équipes se mettent en place. On essaie de tenir le ballon, mais quelques erreurs techniques  inhabituelles ne nous permettent pas de conserver la maîtrise.

Au bout de quelques minutes, le jeu s’équilibre. On sent que l’on peut être dangereux mais on n’a pas le dessus au milieu du terrain. La vivacité et l’impact sont du côté parisien. De notre côté nos duels défensifs sont gagnés ce qui nous permet de résister… Jusqu’à la 25e minute, un déboulé venu de la gauche, 3 joueurs celtes effacés, une passe en retrait et une frappe bien placée, Hugues est battu. 1 – 1.

Puis le déluge s’invite. Orage intense qui coupe la dynamique du match. Le délégué disparaît… On reprend un peu la balle pendant les 10 dernières minutes de la 1ère mi-temps sans être vraiment dangereux. Le nul à la mi-temps est logique.

15 minutes pour se sécher, se reposer, car il y a du rythme et de l’impact physique.

16h00. Reprise. Brice cède sa place à Romain qui prend le poste de meneur de jeu, Nono recule d’un cran. Dorian remplace Diaz, frustré, qui n’a pas eu beaucoup de ballons et aucune occasion en première mi-temps. Objectif : retrouver une certaine maîtrise technique.

Effectivement, petit à petit nous prenons le dessus, même si les contres parisiens sont tranchants. Nos défenseurs centraux font un grand match. Ils tiennent la baraque.

Et les occasions du Celtic se succèdent, Dorian d’abord, puis Nando perdent leur face à face avec le gardien parisien. Puis Dorian trouve la barre de la tête. Je n’aime pas ça… D’autant plus que Jeremy prend son jaune habituel. Paris était à 10 après un jaune mérité, mais nous voilà à 10 contre 10. Dommage.

Finalement, à la 80e minute, Rémi reprend un nouveau centre venu de la gauche et son coup de tête bien placé fait mouche. 2 à 1. La libération !!! On y croit pour de bon.

Et puis là le fait du match. 82e minute. Alors que nous sommes encore à 10, Romain lève le pied un peu haut, mais aussi haut que son adversaire. Coup franc ? Pour qui ? Pour eux ? D’accord… et de l’autre côté du terrain, l’arbitre vient sortir un carton jaune hallucinant sur Romain. Nous sommes à 9.

Et les 10 dernières minutes seront un cauchemar. 85e minute, corner de la droite, en retrait… Et d’une frappe placée Hugues est battu de nouveau. Pauvre Hugues, quasiment rien à faire de tout le match et déjà 2 buts encaissés.

C’est là que tout s’enchaine. Envahissement du terrain. Rien d’étonnant, ils étaient tout près… 40 spectateurs crient le long de la ligne de touche depuis le début du match.

L’AS Plus Loin pousse… on essaie de contrer… sans réussite. On perd pied.

Encore un contre parisien, entrée de la surface, Max à un contre deux fait faute, mais la balle passe et l’attaquant parisien se heurte au talent de Hugues. Sauvé. Non. Car l’arbitre revient à la première faute. 90e minute. Coup franc au 20 mètres. Frappe à ras de terre, un de nos joueurs se tourne, le ballon passe sous le mur. Hugues est impuissant. 3 à 2. La messe est dite.

On ne reviendra pas. La tête basse nous sortons de la coupe de France. Une fois de plus, le syndrome de l’année d’après…

Le retour en train est morose. Avec pour enfoncer le clou, une rencontre du 3e type, le plus grand connard de controleur Sncf jamais croisé nous a bien fait gerber, assisté par un flic en civil en mal d’adrénaline sans doute. Anecdotique. Je suis triste et en colère. La pression du public le long de la touche, l’erreur d’arbitrage, la volonté de l’adversaire, toutes les excuses sont là. Mais la vérité c’est que nous avons craqué alors qu’on tenait le match. Décevant. Merci aux joueurs et supporters.

Au revoir Auguste Delaune

 Faces à face

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