Lundi 10 novembre 2025 à 19h30 au stade Michelier.
Buteurs mathis, habibou, tristan, dodo jubilé
Résumé max lorin
Rendez-vous à 18 h 45 au stade du Michelier, au fin fond de Marseille.
Première surprise : presque tout le monde est à l’heure. En effet, nous sommes le lundi 10 novembre et demain est un jour férié, donc moins de circulation sur les routes.
Manu nous dirige vers les vestiaires pour que l’on se change et en profite pour faire la causerie. Il annonce la composition : un 4-3-3 avec une pointe basse, évolutif en fonction de l’équipe adverse. Les consignes sont les suivantes : jouer notre jeu, faire courir le ballon, jouer haut.
Lucas
Denis, Max, Kévin, Clément
Renaud, Renaud, Thomas
Mathis, Romain, Habibou
Walid arrive et nous avertit que l’équipe adverse est au complet. Il précise qu’ils sont tous là et que ça va être très fort. Nous sortons des vestiaires, il fait un peu frais.
On s’échauffe brièvement avant le match, car nous n’avions pas eu accès à la pelouse plus tôt.Après avoir laissé les petits finir leur dixième sprint en fractionné, à 8 ans… bref, le match commence.
Les cinq premières minutes sont équilibrées, avec deux équipes qui essaient de poser et de conserver le ballon. Mais très vite, le QNFC prend le dessus en multipliant les phases de possession et en imposant son rythme par un énorme pressing. Ça joue bien, très bien même, et nous sommes rapidement dépassés.
Jeu à trois, ballon en profondeur, erreur d’alignement : premier but. On ne parvient plus à ressortir les ballons, on subit la pression, et nous sommes souvent à contretemps avec une défense trop haute et un alignement très hasardeux…
2, 3, 4, puis bientôt 5. Un vrai cauchemar, malgré quelques offensives intéressantes quand nous réussissons à sortir du pressing, et plusieurs occasions de revenir non concrétisées.Le score est fait, maintenant on travaille pour sortir la tête de l’eau. Ils lèvent un peu le pied et nous arrivons à refaire surface en gagnant davantage de duels et en limitant les erreurs techniques. Nous sommes même récompensés avant la mi-temps : 5 à 1.
Peu de mots à la mi-temps, nous avons tous pris un coup sur la tête. Maintenant, il s’agit d’honneur et de volonté de travailler pour la suite de la saison.
On corrige ce qu’on n’a pas su faire en première période, et face à une équipe qui a fait tourner, on reprend le match en main. Très vite, nous parvenons à les mettre en danger, ils ont plus de mal. On joue enfin notre jeu et on revient à 5-2, puis 5-3.
L’espoir renaît, on insiste, mais leur gardien réalise les arrêts qu’il faut et, malheureusement, on craque à nouveau…
Nouveau coup derrière la tête, mais on garde le cap et la ressource d’aller encore de l’avant. Nous parvenons même à revenir à 6-4. Malheureusement, jeu, set et match : malgré de nouvelles occasions, nous ne reviendrons plus.
Le bilan est sans appel : nous sommes tombés sur une équipe plus forte. On ne peut pas gagner un match en étant aussi friables défensivement, ni en subissant comme nous l’avons fait pendant trente minutes.
Problème physique, problème technique, problème tactique : nous avons été incapables de nous adapter pendant la tempête. Mais nous avons tout de même relevé la tête et montré des choses cohérentes par la suite. Il faut désormais être constants sur un match complet et travailler sur nos défauts récurrents. La saison est encore longue.
