Championnat Vétéran 2013/14 : Journée 9 : FCN Crimée – CIC : 1 – 4

Résumé by Coach Mimet
Vendredi 16 Mai 2014 : 9 ème journée du Championnat du groupe C au stade des Camoins à 19h30 :
FCN Crimée – Celtic Irish Club : 1 – 4
Buteurs : Nabil, Igor, Stephane le Bouchet(2Buts)

Vendredi 16 mai 2014
Stade des Camoins
Terrain synthétique
Vestiaires petits. Douches… quelles douches ?
Arbitres : Correct

FC National Crimée – CIC V: 1-4 (MT 0-0)

Compo : Steva ; Virgile – Gillinho – Olivian – Bruno ; Fred – Xavi – JC – Nabil ; Steph le Boucher – Igor – Remplaçants : Victor – Alain K – Gilles A – Xib – Darma
Entraineurs : Steph Kro & Mimet
Supporters : Tonton, Stecca, Alex et Rom Taxi, Cyril et Nico de la D, Bardu, Manu Joly, Lolobispo, Camille, les Donati Brothers et la Miss, Chris de la A.

Titre : CAMPEONES !!! CAMPEONES !!! CAMPEONES !!!

Nous voici au jour J de notre dernier combat… Un dernier territoire à conquérir, un dernier adversaire à abattre pour accomplir notre RÊVE et notre désir de GLOIRE !!!

Pourtant quand on regarde en arrière rien ne laissait présager un tel scénario.

Le début de campagne fut pénible, terrible voir même désastreux…
Alors que les premières missions laissaient entrevoir un joli potentiel, les défaites se sont, hélas, enchainées et nous avons vite déchanté.
Les 7 batailles qui composèrent cette première campagne, s’achevèrent par autant de revers. Certaines furent de véritables boucheries…
Mes hommes touchés, résignés, tombaient les uns après les autres sans lutter, sans même les armes à la main. Mes généraux étaient comme eux, comme moi, tout aussi impuissants devant tant de déconfitures. Dans les rangs des soldats, des voix commençaient même à s’élever…

La trêve des confiseurs arriva à point. Plus de défaites, plus de douloureux réveils pendant une grosse quinzaine de jours… mais la crainte que cela ne recommence de plus belle en janvier planait au-dessus de nos troupes. Cela se confirma avec un 7-2 en coupe…

La deuxième campagne s’annonçait enfin. Les noms des 8 futures batailles étaient connues et nous inspiraient pour certaines la crainte.

Je me questionnais en permanence… Comment inverser la tendance ? Comment éviter la désertion ? Comment leur rendre confiance et foi en mon commandement ?
Je sais que mes troupes sont capables de mieux, de plus…
Qu’ai-je fait ou pas fait qui ne fonctionne pas ? Le costume de Général de cette armée celte était-il trop grand pour moi finalement ?
La seule chose rassurante est que mon Président comptait toujours sur moi.
Je décide de faire appel à ma légion étrangère : Arménien, Espagnol, Marseillais, Alpin, Ukrainien… un est même venu en Taxi…
Ils ont tous répondu présent.
Fort de ces renforts, je décidais de remobiliser mes troupes (composés de portugais, marocain, corse, espagnol, croate, basque, français, italien). Je décidais de changer mon discours, de faire ce que je savais : ne plus avoir de pitié et vaincre à tout prix. Je leur demandais de se battre, de tout donner et quitte à tomber, de le faire la tête haute, sans regret. Je leur demandais de croire encore un peu en moi. Bref je venais de prendre la tête d’un COMMANDO !!!
Et la première bataille arriva… La prise d’Allauch. Un gros morceau. Beaucoup s’y sont cassées les dents. Le combat s’engage. Il est rude et âpre. Nous luttons et nous prenons l’avantage grâce à notre nouveau sniper ardéchois. Il nous faut résister et lutter. Notre ennemi nous pilonne, nous assiège. Nous tenons la position malgré les nombreux coups de butoir adverse. L’ennemi est partout, il est tenace. A plusieurs reprises nous crûmes céder mais non. Avec le Cœur, la Foi en son camarade, nous tînmes bon. Devant tant de détermination, l’adversaire épuisé rendit les armes… Première victoire. Un groupe s’est créé, un esprit est né !!!
6 autres batailles suivirent. Certaines furent gagnées sans trop de résistance, d’autres après d’âpres combats (CS Vallon et Atlantic). Nous marchions enfin vers la gloire. NOTRE GLOIRE.
A présent, ce sont des soldats fiers, altiers et sûrs d’eux qui m’accompagnaient pour chaque nouveau combat. Avec envie, esprit de corps et prêts aux sacrifices.

Et voilà les troupes celtes parachutées ce vendredi soir sur les terres hostiles de la Crimée.
La dernière bataille. La plus difficile. Toujours. Celle où l’on commence à toucher le bonheur du bout des doigts et qu’on a peur de voir disparaitre. Comme déjà par le passé.
Le temps est calme, seuls les cris d’oiseaux et autres volailles transpercent le silence ambiant. Une tension palpable fait jour… Nos troupes vertes et blanches arrivent au compte-gouttes comme pour éviter de se prendre par l’ennemi…
Crimée devant qui nous avions baissé pavillon il y a quelques mois nous attend… Il était temps de boucler la boucle. De faire payer à l’ennemi et de montrer notre nouveau et vrai visage. La foule est venue en nombre pour assister à ce dernier duel, pour nous supporter et nous accompagner.
La première partie fut un combat stérile. Sans grand intérêt tel un round d’observation… Comme si nous étions à nouveau tétanisés par l’enjeu, par la peur de retomber dans nos travers, et de subir ce satané revers qui gâcherait une si belle campagne…
Et puis notre tirailleur marocain nous délivra avec un tir tendu suite à un face à face.
Les esprits s’échauffent ; certains y perdent leurs nerfs. Non il ne faut pas. Pas à ce moment-là.
Nous voilà en infériorité suite à l’isolement de notre sniper. L’adversaire tente d’en profiter en vain. J’envoie mon président au front. Il doit montrer l’exemple. Et c’est ce qu’il se passe. Sous son impulsion, le soldat Munoz vient miner les espoirs adverses alors qu’il devait rejoindre les lignes arrières.
Alors que nous semblons contrôler les quelques velléités adverses, notre arrière garde se permet quelques largesses. Nous le payons cash, notre batterie anti missile se trouant pour le coup.
La fébrilité revient. Je décide de relancer mon sniper pourtant mis aux fers. Il entre plein de rage et de colère. Et tel un gladiateur ardéchois il crucifiait par deux fois notre ennemi. A son tour l’adversaire rendait les armes. Nous venions de vaincre. Enfin !!! A présent le drapeau celte flotte sur la poule C des vétérans.
Les chants pouvaient enfin résonner. Nombreux sont ceux qui avaient besoin de crier leur rage, leur fierté, leur joie.
Comme la sensation d’avoir lavé notre HONNEUR. Pour la plupart, dont moi, aucun titre de glané durant toutes ces années en FSGT. Des victoires oui, mais un titre de champion non.
En parlant de laver, mes Hommes ne purent s’empêcher de me mettre sous le filet d’eau digne de la pisse de Jeanne Calmant sur la fin. Nous partons vers notre QG fêter cela. Les chants reprennent. Puis nous partons à notre nouveau Mess 5*****. On y est accueilli comme des rois par notre Virgile. Le cadre y est magnifique comme les pizzas et la bière. De vieux grognards resteront jusqu’à tard, très tard…
En acceptant ce défi d’entrainer et de succéder au Colonel Guy (qui a sa part dans ce titre) je n’avais très honnêtement, ne serait ce qu’une seule seconde, imaginer une telle fin.
Aujourd’hui je regarde notre parcours et je dois vous avouer que je suis FIER.
FIER d’avoir été à votre tête. FIER de vous Messieurs !!! Le commando « Vieilles Chattes 2.0.1.4 » vient d’écrire l’une des plus belles pages celtes.

Et c’est sans fausse modestie que je dis que ce titre est le VÔTRE, car vous étiez en première ligne. Vous avez pris les coups, les insultes adverses. Ce titre vous le méritez.

Certains diront que j’en fais trop, que ce n’est qu’un titre FSGT… Je m’en cogne !!!

Merci pour votre confiance

Hail Hail Hail

15 réflexions au sujet de « Championnat Vétéran 2013/14 : Journée 9 : FCN Crimée – CIC : 1 – 4 »

  1. Darma

    félicitations a tout un groupe, tous les supporters, et coach mimet, qui avec ses principes a su nous mener au titre. Une mention spéciale aux gardiens et à CSC

    Répondre
  2. camille

    On parle que de Mimet ! Il a pas fait un match sur le terrain ! Moi j’en ai joué 1 !!!!
    Merci au coaches suppléants . Steph Kro et Gillou

    Répondre
    1. Coach Mimet

      Pour une fois je suis d’accord avec toi !!!
      Et si tu n’en as joué qu’un ce n’est pas de ma faute… Enfin j’me comprends… 😉

      Répondre
  3. Alain Hand

    Désolé pour le raté anti-missile mais notre puissance de feu a été suffisante pour rattraper le coup.

    et surtout Merci à tous (coach, joueurs et même supporters, y compris le mangeur de Mcdo) pour ce titre.
    On a tous notre part plus ou moins grande, mais c’est ensemble que l’on a gagné.
    On est champion 2014, et on le restera et puis c’est tout.

    Et de toute façon, c’est pas grave 😉

    Répondre
  4. Alain Hand

    Désolé pour le raté anti-missile mais notre puissance de feu a été suffisante pour rattraper le coup !

    et surtout Merci à tous (coach, joueurs et même supporters, y compris le mangeur de Mcdo) pour ce titre.
    On a tous notre part plus ou moins grande, mais c’est ensemble que l’on a gagné.
    On est champion 2014, et on le restera et puis c’est tout.

    Et de toute façon, c’est pas grave 😉

    Répondre
  5. colognoli laurent

    Wééééééééé, c’est bien raconté coach Mimet….j’en ai des frissons même si j’ai pas fait toute la campagne avec vous !!!

    Répondre
  6. Bruno

    Merci Coach Mimet … et merci aussi aux coachs suppléants….et aussi à nos vaillants supporters …et aussi au staff du C-I-C …..Et puis surtout MERCI à tous les coéquipiers qui ont su faire , vendredis après vendredis ,une équipe invaincue avec un titre de Champion au final ……
    Ces 6 mois de 2014 ont été sportivement super agréables , gràce à vous tous ….Encore Merci ….
    Hail Hail ..!!!!!!!!

    Répondre

Répondre à Bruno Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.