Coupe de France Delaune 2018/19 : 32 eme de finale : CIC – Shadocks de Seilh (31) : 6 – 2


Samedi 12 janvier 2019 : 32 eme de finale de la coupe de france auguste Delaune au stade eynaud à 17h00 :
Celtic irish club – Shadocks de seilh (31) : 6 – 2

Equipe : Hugues, Thomas cornier (oh le ballon poulet), Anto de la A, Brice C, romain bazin, espo, ben benoit, audibert fred, sampo, landi reno, landi thomas, jo C, Mat raymond, Yannick capitaine, jeres jeremy, geoffrey
Buteurs : Thomas, Nono, Geo, CSC, Antho sur peno, Jeremy Villa

supporters : Irish KGB, une quinzaine

Résumé by Gilles D.
Vous ne le saviez peut-être pas mais les Shadoks, personnages animés associés à la voix tiraillée d’un certain Claude Pieplu, pompent depuis 1968… C’est dire si les ballons toulousains étaient gonflés à bloc pour ce premier rendez-vous national de la Delaune.
Allez… On pourrait presque dire de « notre chère Delaune » tellement on ne peut s’en passer, car la vieille coupe s’est offerte à nous il y a 4 ans, et elle a bien voulu récidiver il y a deux ans. Elle en redemande La Delaune, et on est tous prêts à l’honorer avec tous les égards dus à son âge.
Nous voici donc tous sur le pont. Transférés en dernière minute de La Fourragère, stade neuf mais… sans eau chaude – allo mairie bobo, allo mairie il n’y a plus d’eau. A croire que les plombiers marseillais sont tous affairés à la rue d’Aubagne.
Le stade Eynaud nous accueille, fraichement, le gardien n’est pas au courant de notre venue ! Mais c’est normal, on ne peut pas avoir l’eau chaude et le téléphone dans un même stade. Faudrait pas trop en demander quand même.
Et voici la dream team du jour des Gibis (pour ceux qui ne comprennent pas, fallait regarder les Shadoks en 1968) : Hugues – Romain B., Antho S., Jeremy, Antho E. – Yannick, Fred A. – Mathieu R., Renaud, Toto et Geoffrey / rempl : Jonathan, Thomas C., Lolo Sampo, Benjamin et Brice.
Sur le banc, président Darma, Cocoach Xavi, et dans les tribunes une 20 taine de supporters dont les photographes officiels Tonton Garcia et Didier, le tifo et les fumis de Romain, la voix douce de Yespapa, des femmes, des enfants, bref une atmosphère froide mais bucolique.
Un petit discours, ça se prépare, je sors donc mes notes et je mets toute ma conviction dans ce premier acte national de l’Auguste coupe Delaune.
Puis viens l’échauffement, quelques tirs ajustés sur les gabians de passage, deux ballons en moins – et je me dis qu’il va falloir improviser des ballons avec du papier journal et du scotch comme dans la cours d’école du temps des Shadocks.
Je sens de la concentration. Et je me trompe rarement, tel l’éléphant fsgtiste que je suis devenu au cours de ces 20 dernières années…
Et l’entame de match me donne raison. Les Shadoks pompent toujours mais sont vite asphyxiés par les Gibis. Et dès la 7eme Toto Landi sur un « une deux » tranquille transperce la défense et d’un plaaaaaat du pied plein de maîtrise ouvre le score. 7e – 1-0
Sur un contre, la grinta toulousaine nous joue un mauvais tour… Jeremy à la lutte avec un Shadoks court derrière l’attaquant qui s’effondre dans la surface. L’arbitre laisse le jeu se poursuivre à la grande surprise de nos adversaires, et à la nôtre aussi je l’avoue. Je n’ai rien vu, c’était bien loin de ma cahute. Loris des lunettes pour le coach stp. Le match ne basculera pas dans le psychodrame. La chance des Seilh men est passée.
Et le CiC déroule, la cosmopompe des Shadoks s’enraye. Nono s’avance au 25 mètres, le gardien est trop avancé, et notre Pirlo à nous s’en va placer le ballon sous la barre d’un lob magistral. La classe non ? 15e – Landi Family 2 Shadoks 0
Mais n’en jetez plus semblent dire nos invités du jour, car dès la 17e, Toto déborde sur la gauche – j’aimerais bien voir ce que ça donnerait un Toto qui court balle au pied droit la long de la touche côté droit et un centre du droit… non je déconne Toto va pas te blesser mec – et centre au cordeau pour l’ami Geoffrey affuté comme jamais. Bam ! 17e – 3-0.
Alors c’est vrai que le match ressemble à une « anglaise », vous savez bien, le jeu qu’on joue quand on a qu’un seul goal sous la main. Pourtant, les Shadoks se battent comme des lions. Ils s’accrochent sur tous les ballons, jusqu’à ce que l’un d’entre eux, sur un joli centre Bazinesque venu de la droite cette fois-ci, ne reprenne victorieusement dans ses propres buts le ballon trop convoité. 4-0
La mi-temps arrive enfin pour nos visiteurs. Nous nous sommes régalés. Le public aussi.
Dans le vestiaire, le match est déjà fini. Et qui souhaite la bonne année, et qui fait des bisous, et qui vient se réchauffer. Bref, le vestiaire ressemble à une réunion de fin d’année de lycéens qui viennent d’avoir le bac… enfin pour certains le bac ça a pas du être de la tarte quand même !
Je ne peux pas contrôler cet enthousiasme débordant, mais sous les conseils avisés de Xavi, je remets une petite couche, un tir de sommation, un coup de semonce, pour reconcentrer les troupes avant de retourner à l’assaut des Shadocks.
Cela ne suffira pas, puisque dans les premières minutes de la seconde mi-temps nos amis toulousains rentrent bien dans le match et égalisent suite à un duel perdu dans l’axe. 4-1
S’ensuit une période plus équilibrée, mais malgré tout enlevée. On sent bien que le match est à nous, et les changements successifs de joueurs nous empêchent sans doute de retrouver le fond de jeu de la première mi-temps.
Quelques belles actions de succèdent, et faute d’avoir relu le règlement du père Auguste, un de nos amis toulousains se laisse aller à tacler dans sa surface. Peno. Anthony Sabourin s’avance et en finesse comme d’habitude déchire les filets des Shadoks. 60e – 5-1
On se dit que tout est dit, mais Jeremy n’a pas mis la sienne. Il s’échappe tout seul sur le côté sur une belle ouverture du petit nouveau Thomas Cornier, et vient battre le portier de Seilh. 70e – 6-1.
La réduction du score des Shadoks en fin de match est anecdotique mais méritée pour nos valeureux adversaires. 75e – 6-2 score final.
Nous voilà en 16e de finale, contre l’USTM St maur Créteil, mais c’est une tout autre histoire… qui s’écrira le 23 février à Paris.
Nos adversaires prendront leur revanche par la suite puisque nous n’avons malheureusement pas pu suivre le rythme infernal imposé par les Shadoks du soir. A 2h du mat, j’ai bien reçu un sms pour guider nos invités sur le vieux port, mais j’étais déjà en train de caliner la Delaune dans mes rêves.
A suivre…

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